L’entreprise montréalaise Navamar tente d’empêcher le démantèlement du chantier maritime Davie de Lévis, qu’elle souhaite toujours acquérir.
Tout juste revenu d’Europe où il a rencontré des investisseurs et des clients, le président, Pierre Boisclair, réclame plus de temps pour conclure des contrats et compléter le plan de financement.
M. Boisclair affirme avoir un partenaire financier étranger, dont il refuse de dévoiler le nom. Il croit que le chantier maritime pourrait être rentable avec la réalisation de plates-formes de forage.
Au moment où le liquidateur s’apprête à amorcer la vente des équipements en juin, Pierre Boisclair lance un appel pressant aux gouvernements fédéral et provincial, afin qu’ils l’appuient dans ses démarches pour relancer le chantier. Selon, M. Boisclair, Navamar pourrait devoir débourser jusqu’à 8 millions de dollars pour stopper la liquidation des actifs du chantier.
Le président de Navamar ajoute qu’il continue à avoir des contacts réguliers avec le syndic Groupe Thibault Van Houtte et associés.