La Société V.I.A. nettoiera son terrain sous peu

Par | 22 avril 2006 |

Source : Le Peuple

Selon le conseiller Jean-Claude Bouchard, la Société V.I.A. récupérera sous peu toutes les matières recyclables entreposées sur son terrain. Le conseiller a expliqué en séance publique que la Société V.I.A. avait dû cesser ses opérations durant quelques semaines pour une mise à jour de ses équipements mécaniques et a dû entreposer sur son terrain les matières qu’elle recycle normalement en attendant la reprise des activités.

En semaine, plusieurs remorques contenant du papier en ballots étaient alignées sur le terrain de l’entreprise et du verre concassé était empilé en attendant d’être recyclé. Selon M. Bouchard, la Société V.I.A. a investi près de 400 000$ pour changer ses convoyeurs et améliorer la mécanisation du tri pour faire face au volume de plus en plus grand de matières à recycler. L’organisme a même reçu une subvention de près de 500 000$ pour cette mise à niveau des équipements sur un investissement total de plus de 3 M$.

« Même si les activités étaient à l’arrêt, le papier et le verre continuaient d’arriver. La collecte n’a pas été arrêtée. Ils ont entreposé les ballots de papier dans des remorques, entre 30 et 40 remorques. Ils ont demandé au ministère la permission d’empiler le verre sur le terrain et le ministère ne s’est pas objecté » explique M. Bouchard.

Des matières pesées à l’entrée
Le conseiller Bouchard a expliqué que l’ex-Ville de Lévis avait imposé un contrôle sur tout ce qui entre et ce qui sort de la Société V.I.A. depuis 1992, un contrôle qui existe toujours. « Les camions sont pesés à l’entrée et à la sortie. Nous payons V.I.A. pour qu’il récupère et non pour qu’il amène les matières à l’incinérateur. Nous leur avons fixé un taux de rejet entre 5% et 8% ».

Si les camions ressortaient avec trop de matières non-recyclées, dépassant les 5% à 8%, Lévis cesserait de payer V.I.A. pour un travail qu’elle ne fait plus. Selon le conseiller, c’était plutôt rassurant de voir une montagne de verre concassé sur le terrain de V.I.A. Cela signifie que le verre est à la bonne place, qu’il attend d’être recyclé et non sur les terrains de l’incinérateur attendant d’être enfoui.

Quant à la plainte du citoyen sur V.I.A., elle concernait des papiers balayés par le vent. « C’est comme ça à chaque printemps. Il reste toujours du papier qui part au vent quand ça fond. La Société V.I.A. engage les scouts pour nettoyer son terrain et tous les terrains voisins ».


Article de Luc Nolet. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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