Source : Ville de Lévis.
Le conseil de la Ville de Lévis a adopté lundi soir une résolution faisant connaître son refus de contribuer au financement du Jardin zoologique du Québec selon les modalités exposées dans une demande adressée la Ville de Lévis par la mairesse de Québec et présidente de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
La demande adressée la Ville de Lévis reproduisait les termes d’une entente de principe intervenue entre le ministre Michel Després et la mairesse de Québec, Mme Andrée Boucher, en date du 20 janvier 2006, l’effet de maintenir en opération le Jardin zoologique du Québec moyennant le transfert de ses actifs la Ville de Québec, de la gestion de ses opérations la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et la prise en charge de ses déficits annuels d’opération par la Communauté métropolitaine de Québec et ses constituantes pour les quinze prochaines années, au rang desquelles la Ville de Lévis pour une quote-part de l’ordre de 15 % ou 750 000 $ en 2006.
Plusieurs motifs ont été invoqués par la Ville de Lévis pour justifier sa position. Les autorités municipales de Lévis ne sont pas en mesure d’apprécier la portée exacte du projet proposé dans l’entente puisque aucune étude de faisabilité, technico-économique ou autre n’a été déposée cet égard. En l’absence de telles études, il est impossible d’évaluer la viabilité long terme de ce projet pas plus que sa différenciation par rapport aux autres zoos et parcs animaliers du Québec. La structure de propriété et le mode de gestion préconisé pour cet équipement restent aussi du domaine de l’inconnu. « Dans ces conditions, combien estimer les retombées économiques éventuelles pour la région de mªme que pour Lévis ? », s’est interrogée la mairesse Danielle Roy Marinelli.
Il existe aussi un autre aspect qui ne peut être négligé. L’implication de la CMQ et de ses constituantes dans le financement de ce projet implique au préalable que le Jardin zoologique de Québec soit reconnu en tant qu’équipement caractère métropolitain. Or cette éventualité avait été exclue d’emblée en 2002. « Il faut conséquemment qu’un consensus soit d’abord établi entre les municipalités membres de la CMQ quant la liste des équipements caractère métropolitain susceptibles d’être reconnus comme tels. Il faut aussi que la Ville de Lévis soit impliquée d¨s le départ dans ces discussions et qu’elle y trouve son intérêt », a souligné madame Roy Marinelli.