La technologie Lisitech : Une solution pour les producteurs de porcs ?

Par | 9 février 2006 |

Source : Journal de Lévis

Une entreprise québécoise vient de mettre au point un système de traitement du lisier de porc. Selon, ses dirigeants, cette avancée pourrait permettre de régler les problèmes que vivent les producteurs, les citoyens et les municipalités.

Les performances de la technologies Lisitech ont été assez concluantes pour l’entreprise,  Carrière R. Poudrette de Mont Saint-Hilaire en Montérégie, obtienne un certificat d’autorisation du ministère du Développement durable.

« L’idée est venue alors que nous nous demaqndions comment nous pourrions réuliliser les résuds de pierre concassée. En ajoutant un polymère organique et de la poussière de minérale issue du concassage au lisier de porc, nous avons réussi à faire une séparation solide-liquide. Suite à cette découverte, nous avons investi plus de 3 M$ dans la conception et la mise au point de cette solution environnementale innovatrice », explique sommairement Alexandre Poudrette, directeur des opérations chez Carrière R. Poudrette.

Le tratement innovateur, qui a nécessité trois ans de travail, sépare le lisier de porc en trois éléments, une boue de lisier complètement sédimentée et contenant 98% de phosphore, de l’eau exempte de particules solides à plus de 99,5% et qui peut être rejetée dans l’environnement ou réutilisée dans la porcherie et, enfin, un engrais liquide composé d’azote et de potassium dont les producteurs peuvent se servir à des fins agricoles ou horticoles.

« C’est une solution plus simple et plus économique que les procédés actuellement sur le marché qui n’offrent pas un traitement complet des lisiers. De plus, la technologie de granulation permet de développer des biosolides organo-minéraux à valeur ajoutée à partir des déjections animales et des poussière de roches. Aussi notre technologie réduit d’environ 80% les émissions de gaz à effet de serre et de 75% l’intensité des odeurs. Les résultats sont connus d’avance et la quasi-totalité de la matière organique est conservée pour aider à la restauration des sols. En terme clair, nous croyons avoir une solution qui permettra à plusieurs municipalités de recouvrer la paix et de vivre dans un climat d’harmonie », ajoute Alexandre Poudrette.


Jean-Pierre D’Auteuil. Reproduit avec autorisation.

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