Source: Le Soleil
La Ville de Lévis pourrait légiférer sur l’utilisation de cyclomoteurs et triporteurs propulsés uniquement au moteur électrique afin garder les pistes cyclables sécuritaires.
Certains commerçants, dont le Centre du bicycle Rive-Sud, vendent ce type de bicyclettes assistées qui peuvent atteindre une vitesse de 32 km/h.
La particularité avec ces véhicules, notamment ceux à deux roues, est qu’ils ressemblent beaucoup à des scooters qu’on voit couramment sur la route. Ces véhicules sont tout à fait légaux en vertu des différentes lois provinciales et fédérales, mais l’utilisation qui pourrait en être faite inquiète quelque peu la police de Lévis.
Selon Christian Cantin, de la police de Lévis, certains citoyens se sont plaints cet été de la présence de ce type de véhicule sur les pistes cyclables, notamment en raison de leur vitesse et du fait qu’ils occupent beaucoup de place. Certains sont aussi surpris de penser que des personnes se promènent sur la piste cyclable avec ce qui ressemble beaucoup à un réel scooter au moteur à gaz qui peut atteindre la vitesse de 70 km/h.
« Le problème n’est pas le véhicule en tant que tel, mais bien l’utilisation qui en sera faite, indique M. Cantin. Une personne qui se déplace seule sur une piste cyclable à 30 km/h, ça ne représente aucun danger. Mais rouler à cette vitesse alors que la piste est bondée peut être dangereux. »
Un porte-parole de la Ville de Lévis, André Roy, estime que dans la refonte des règlements municipaux touchant la circulation, une section pourrait encadrer ce type de véhicule propulsé uniquement au moteur électrique.
« Cette réglementation pourrait permettre aux policiers de donner des constats d’infraction pour les personnes qui sont négligentes avec ces véhicules, ajoute M. Cantin. S’il y a une telle réglementation, elle ne sera pas en vigueur avant l’été prochain.
Le propriétaire du Centre du bicycle Rive-Sud, Thomas Duclos, espère que Lévis n’ira pas jusqu’à bannir ces véhicules.
« On nous demande de trouver des manières d’être plus écologique et c’en est une, argumente-t-il. Je vends entre 10 et 15 de ces véhicules par mois, dont la majorité à des personnes âgées. Ces véhicules leur permettent de demeurer autonomes, notamment les aînés qui n’ont plus de permis de conduire. »
Incroyable cette nouvelle. Un autre exemple du sur-encadrement du citoyen ! …
Complètement en accord avec toi !