Lévis enfile selles et sabots

Par | 29 août 2008 |

Source : Le Soleil

Entraîneure et cavalière, Isabelle Lapierre aura une fin de semaine très chargée. Dimanche seulement, elle devrait participer au Grand Prix sur deux montures différentes.

Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve

Les spectateurs impressionnés par les médailles remportées par le Canada en sport équestre aux récents Jeux olympiques de Pékin pourront s’en donner à cÅ“ur joie jusqu’à dimanche avec le 30e Concours hippique de Lévis présenté aux écuries de la Chaudière.

Près de 225 chevaux et leurs cavaliers du Québec, de l’Ontario et des Maritimes défilent depuis hier au seul événement équestre d’envergure dans la région, qui se déroule dans le secteur Breakeyville. Deux classes sont au programme : le manège chasseur et le manège sauteur. Sur ce dernier parcours, il faudra surveiller les cavaliers Félix-Antoine Moulin (Cap-Rouge) et Mélissa Marcotte (Saint-Romuald). Les membres de l’équipe de relève canadienne tenteront aujourd’hui de se qualifier pour le Championnat canadien à Toronto, en novembre.

La compétition atteindra son paroxysme dimanche, tout d’abord avec la Classique de chasse à 10h30, où la grâce sera à l’honneur. En après-midi, les cavaliers se disputeront le Grand Prix de Lévis. L’épreuve qui clôturera les quatre jours de concours sera aussi le prétexte à la finale de la Tournée du Québec pour Moulin et Marcotte.

D’abord tout petit
Lors du lancement de la compétition, hier, Nicole Lapierre, cofondatrice et codirectrice du concours avec son mari, s’est rappelé des premiers pas de la compétition. «Pour la première édition, on s’était pris deux semaines à l’avance. C’était nous le traiteur. On avait préparé nous-mêmes les sandwichs et on les servait dans des tentes (de camping). On n’avait pas une grande tente chapiteau comme aujourd’hui.»

«Ça a commencé tout petit et ça a pris forme grâce à l’apport des bénévoles et des commanditaires qui l’ont fait grandir», a continué Langis Lapierre. «C’est assez incroyable, il y a des cavaliers qui étaient là il y a 30 ans qui sont toujours là aujourd’hui», a renchéri Mme Lapierre.

à 27 ans, Isabelle Lapierre n’était pas des premiers tournois, mais elle occupe une place importante aux écuries de la Chaudière. L’entraîneure supervise ses cavaliers en plus de concourir avec ses chevaux et de monter pour d’autres propriétaires. «Je n’ai pas un jour de congé par année. Il faudrait neuf jours dans une semaine…», a-t-elle ironisé. à l’Å“uvre hier, la cavalière devrait monter deux bêtes différentes dimanche lors du Grand Prix.


Article d’Alexandre Noël. Reproduit avec autorisation.

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