Ruée vers la Rive-Sud (2) : Le casse-tête des écoles

Par | 13 avril 2008 |

Source : Le Soleil

Note : Voici le 3e des 6 textes du journal Le Soleil du 13 avril dans le cadre des grands dossiers : La ruée vers la Rive-Sud.

Le baby-boom et la croissance démographique de la Rive-Sud ne causent pas encore trop de maux de tête à la commission scolaire (CS) des Navigateurs. Mais un redécoupage pointe à l’horizon…

Le nombre croissant d’enfants qui grandissent sur la Rive-Sud ne permet pas encore d’inverser la tendance, précise d’entrée de jeu le directeur général de la CS, Yves Saint-Maurice. « On n’est pas en expansion présentement, on est plutôt en stabilisation, explique-t-il. Pour les 5 à 12 ans, la décroissance est pratiquement arrêtée ». Un bon nombre d’écoles ont encore de la place pour accueillir plus d’élèves, ajoute-t-il.

N’empêche, certains endroits sont à surveiller de près. Saint-Nicolas est le secteur le plus problématique. Déjà, en 1998, la pression était forte et la CS avait envisagé la possibilité de construire une nouvelle école. Mais les règles du ministère de l’éducation sont claires : avant de construire un nouveau bâtiment, il faut combler les places vacantes dans un rayon de…25 kilomètres.

Jusqu’à maintenant, la CS s’est débrouillée avec ses installations existantes. Mais elle sait que d’ici un an ou deux, elle devra reconfigurer les bassins d’alimentation des écoles dans ce secteur, pour justement éviter que l’école ne soit située trop loin de la maison. « C’est un processus qui va se faire tranquillement, avec doigté », assure M. Saint-Maurice, conscient du mécontentement qu’une telle opération peut engendrer.

Le directeur de la CS croit par ailleurs que cette éventualité leur fait perdre des élèves au profit du privé : « Lors des inscriptions en maternelle, les parents nous demandent souvent si leur enfant restera dans la même école, jusqu’en sixième année. Malheureusement, on ne peut pas leur garantir ».

M. Saint-Maurice estime à quelques centaines le nombre d’enfants de la Rive-Sud qui fréquentent des écoles primaires privées de Québec.


Article de Daphnée Dion-Viens. Reproduit avec autorisation.

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