Source : Le Soleil
L’entreprise mère d’Ultramar, Valero Energy, a bien fait voir qu’elle tient à sa raffinerie Jean-Gaulin en révélant un projet de quelque 900 million$, fin janvier.
L’intention de la pétrolière, c’est notamment d’y réaliser des aménagements techniques pour augmenter la production de carburants comme le diesel, quitte à faire une croix sur le mazout lourd.
Vue comme une « usine-clé » par la pétrolière texane, qui en exploite une quinzaine d’autres aux états-Unis, la raffinerie lévisienne est la plus importante des trois raffineries dites du « nord-est » de Valero.
Installée chemin des îles il y a 40 ans, la raffinerie a pris avec le temps plus de place dans le paysage lévisien. Résultat d’un investissement récent de 175 millions$, sa capacité de production est par exemple en hausse de 215 000 à 260 000 barils par jour. Et ça se voit.
Ces années-ci, Ultramar a étendu ses propriétés à l’est en achetant, pour s’en faire une zone tampon, le boisé Davida, maintenant rebaptisé parc des écarts. La pétrolière a aussi avancé à l’ouest et s’est notamment aménagé une autre zone tampon en faisant l’acquisition du terrain des Cistersiennes. Le développement immobilier de 50 millions $ qui devait y prendre place a du même coup pris le chemin des oubliettes.
Sa raffinerie, son complexe portuaire et ses boisés valent à Ultramar une facture de taxes municipales de 4,2 millions $.