Source : Le Soleil
Note : Voici le 3e des 4 textes du journal Le Soleil du 12 avril dans le cadre des grands dossiers : La ruée vers la Rive-Sud.
Il y a ceux qui font le grand saut, délaissant Québec pour adopter Lévis. Mais il y a aussi ceux qui y ont grandi et qui s’y sont enracinés, pour la vie.
C’est le cas des quatre sÅ“urs de la famille Rodrigue, qui ne jurent que par la Rive-Sud. Elles ont grandi à Saint-Jean-Chrysostome et les deux plus âgées, Marie et Catherine, y ont récemment acheté leur première maison. à quelques rues l’une de l’autre. Les deux plus jeunes sÅ“urs ont bien l’intention d’y demeurer aussi. « On veut rester proche de la famille », dit Catherine, 26 ans, enceinte de son premier enfant.
« Pour moi, c’était évident que je voulais rester sur la Rive-Sud », ajoute Marie, âgée de 29 ans. On dirait que je suis programmée pour traverser le pont !» L’aînée de la famille n’a jamais quitté Saint-Jean-Chrysostome, puisqu’elle y a habité en appartement pendant ses études à Québec, entre la résidence familiale et sa première maison.
Les sÅ“urs Rodrigue sont loin d’être les seuls enfants de la Rive-Sud à vouloir y faire leur vie. L’agent immobilier Gaston Létourneau, directeur du bureau de La Capitale à Lévis, compte parmi ses clients de nombreux couples qui ont grandi dans la région. « Ils ont développé un sentiment d’appartenance, leurs racines sont ici », dit-il.
Une roue qui tourne, en quelque sorte, puisque la population de Lévis s’est considérablement accrue au cours des dernières décennies. En 25 ans, elle a augmenté de 50 %, alors que la moyenne québécoise pour la même période est de 17 %.