Les 40 meilleurs du monde au défi de Lévis

Par | 2 avril 2008 |

Source: MédiaMatinQuébec

Les ultratriathlètes René Sergerie, de Québec, et Yves Beauchamp, de Laval, participeront au Championnat mondial du double Ironman. Ils sont accompagnés de Michel Gagné, directeur des relations publiques de l’événement, à droite.

Les 40 meilleurs ultratriathlètes de la planète franchiront 7,6 km de nage dans le fleuve, 360 km de vélo et 84,4 km de course à pied, en un maximum de 32 heures, au Championnat mondial du double Ironman, présenté les 4 et 5 juillet, à Lévis.

Réputé pour être l’une des épreuves les plus difficiles, tous sports confondus, le double Ironman est si exigeant que seulement 300 personnes le pratiquent dans le monde. Le circuit compte six compétitions annuellement, dont la plupart sont présentées en Europe.

Jusqu’ici, 27 athlètes en provenance de dix pays ont confirmé leur présence au Championnat mondial, dont un nombre impressionnant de sept Québécois, compte tenu que les ultratriathlons en sont à leurs premiers balbutiements au Québec. D’autres athlètes ont choisi de faire la compétition sous forme de relais, à raison d’un maximum de six participants par équipe.

Michel Gagné, directeur des relations publiques de cet événement chapeauté par le club Tri-Action de Lévis et inscrit dans la programmation des fêtes du 400e, croit que le participant éric Deshaies, de Gatineau, a de bonnes chances de remporter la victoire.

« En 2007, il est passé près de battre le record du monde », dit Gagné, lui-même un coureur longue distance. Le record de 19 h 54 min 46 s est détenu par un Belge. Deshaies a franchi la distance en un peu plus de 20 heures. D’autres Québécois tenteront de se hisser au sommet, dont René Sergerie, de Québec, ainsi que Tommy Lemay, Gerry Fasset et Michel Maranda, tous de Lévis.

Chez les femmes, Lysanne Trépanier, conjointe d’éric Deshaies, et l’Allemande Astrid Benhor seront de la partie. Les organisateurs tentent d’attirer l’Allemande Suzanne Beisenherz, championne du monde en titre, et l’Américaine Caro Linn, gagnante du double Ironman de Lévis, l’an passé.

En 2007, le champion du monde, Vadim Suraev, d’Israël, a échoué un test antidopage (déclaré positif au THC). Il a été disqualifié et banni de la compétition pour un an. à Lévis, des athlètes devront également se soumettre à un test (prise sanguine et urine). « Tous les gagnants sont automatiquement testés », selon Michel Gagné.

20 heures sans pause!
Les médaillés du Championnat du monde mettront 20 heures à franchir la distance, sans pause s’il vous plaît! Les participants commenceront la course le vendredi, à 8 h, et termineront vers 5 h, samedi.

« Un entraînement quotidien est nécessaire. Beau temps, mauvais temps, même durant les tempêtes, tu vas dehors », affirme Yves Beauchamp, un participant de Laval qui se rend à son travail en jogging. Cet homme de 43 ans, qui a réussi l’exploit d’un déca-Ironman en 2006, consacre jusqu’à 50 heures d’entraînement par semaine en période de pointe. Il est végétarien et ne boit pas d’alcool.

D’autres compétitions
En plus du double Ironman, d’autres compétitions, telles que l’Ironman, le demi-Ironman, le sprint individuel, le duathlon, l’ultramarathon et le triathlon des jeunes, auront également lieu les 4 et 5 juillet, à Lévis. Un total de 750 participants sont attendus. Tous les renseignements au www.triathlon-levis.com.


Article de Katia Buissière. Reproduit avec autorisation

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

Un commentaire sur “Les 40 meilleurs du monde au défi de Lévis

  1. Jerome Poisson

    C’est toujours un bel évenement, organisé par des pros. C’est dommage qu’il y est si peu de spectateurs pour encourager ces grands et vrais athlètes. Cependant, il y aurait plus de monde s’il y avait aussi la présentation d’un vrai triathlon (olympique), accessible aux athlètes locaux et sportifs du dimanche ! S’il n’est pas dans l’intention des organisateurs de le ramener un jour, peut-être faudrait-il changer le nom de l’évênement. On pourrait alors parler de l’UltraTriathlon de Lévis, ce qui serait plus juste.

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