Source : Le Soleil
Ultramar a récupéré les 200 000 litres de mazout qui avaient fui de ses canalisations, à Lévis, il y a un mois, ont indiqué le ministère québécois de l’Environnement et la pétrolière, cette semaine.
« Il ne reste visuellement plus de mazout sur le terrain. Un examen exhaustif réalisé encore aujourd’hui (jeudi) a permis de le constater. Ici et là des iridescences apparaissent à l’occasion sur l’eau du ruisseau, mais rien de plus. à l’évidence, l’essentiel est fait », a précisé le porte-parole de la Direction régionale Chaudière-Appalaches, Christian Sasseville.
« Tout ce qui pouvait être récupéré l’a été », a confirmé le directeur des affaires publiques de la pétrolière, Michel Martin.
« L’eau du ruisseau est très, très propre. Mais nous ne laissons rien couler au fleuve. Nous continuons de la pomper et de l’acheminer au système de traitement des eaux de notre raffinerie », a-t-il ajouté, évoquant une mesure d’ultime précaution.
Ce ruisseau auquel ont fait référence MM. Sasseville et Martin est celui de la ferme fédérale Thomas-Chapais, dans le quartier lévisien de Saint-David. Le petit cours d’eau sans nom a drainé l’hydrocarbure lourd dès les premiers moments du déversement. Il a été virtuellement transformé en canal par les opérations de décontamination.
Mais des travaux destinés à ralentir l’écoulement de ses eaux et, du même coup, à réduire l’érosion potentielle ont aussi été entrepris par la pétrolière en vue de l’inévitable crue printanière.
« Ces travaux de stabilisation se termineront ces jours-ci », a observé M. Sasseville, faisant notamment état de la mise en place de « cailloux ».
Plus tard cette année, il sera exigé d’Ultramar de caractériser les parois du cours d’eau et de décontaminer, si les analyses devaient permettre de déceler la présence de résidus d’hydrocarbures.
Ultimement, la pétrolière devra présenter au ministère un plan de réhabilitation du ruisseau et en obtenir un certificat d’autorisation
Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.