Les travaux vont bon train pour Desjardins

Par | 5 novembre 2011 |

Article de Nathacha Gilbert. Le Peuple Lévis.

Les travaux du nouvel édifice de 15 étages du Mouvement Desjardins vont bon train. Les ouvriers ont même pris quelques semaines d’avance pour les travaux de détournement de la rue des Commandeurs.

Rencontrés la semaine dernière pour faire le point sur les ouvrages effectués, Richard Lacasse, conseiller en relations de presse chez Desjardins, André Roy, ingénieur et directeur du projet chez Desjardins, ainsi que Cédric Labonté, ingénieur et gérant de projets chez Pomerleau, ont souligné tout ce qui avait été fait jusqu’à maintenant.

« On a construit un stationnement temporaire de 550 cases parce qu’on, compte tenu des travaux, perdait beaucoup d’espaces de stationnement. On les a donc installées complètement à l’Est du bâtiment pour permettre un accès plus convivial aux employés. On a mis en place un système de navette permettant de transporter les employés sur la grandeur de la Cité », a d’abord expliqué André Roy.

« On a commencé les travaux du bâtiment le 8 août. On a enlevé la couche végétale et on a excavé 20 000 mètres cubes de roc, ce qui représente 2000 camions à raison de dix mètres cubes par camion, a mentionné Cédric Labonté. Parallèlement à ça, on a commencé le détournement de la rue des Commandeurs. On a d’abord fermé la rue. Ensuite, on a commencé les travaux d’infrastructure de la rue des Commandeurs parce que tous les réseaux d’aqueduc et d’égouts de la municipalité étaient dans l’emprise de la nouvelle bâtisse, alors il a fallu les détourner. On refait ce tronçon sur une distance d’à peu près 600 mètres. »

Problèmes de stationnement
Selon les hommes derrières le projet, les travaux de réfection de la rue devraient être terminés ce mois-ci. Le pavage devrait même être entamé cette semaine.

Par ailleurs, les problèmes de stationnement que connaissent actuellement les employés de Desjardins devraient se dissiper sous peu, toujours d’après les intervenants. « Quand on parle des problèmes (de stationnement), c’est plus quant à l’éloignement, à l’accessibilité et à la distance. Certains doivent marcher quelques minutes pour se rendre à leur édifice. Il y a aussi des embêtements par rapport aux habitudes de conduites des citoyens. Ceux qui étaient habitués de circuler dans la rue des Commandeurs ne peuvent plus l’emprunter depuis le mois d’août, alors on comprend que ça change un peu leurs habitudes de conduite », expliquent-ils.

Même si les travaux que connait actuellement la rue des Commandeurs, cette dernière ne sera pas accessible au grand public avant plusieurs mois. « La rue sera fonctionnelle, mais elle ne sera accessible que pour les employés afin qu’ils puissent se stationner près des édifices. Cette décision a également été prise pour faciliter les travaux sur le chantier. Le nouveau bâtiment étant à côté de la rue, les camions doivent se promener et il faut que la circulation soit sécuritaire. Des agents seront postés aux extrémités de la rue pour y contrôler l’accès », note André Roy.

à venir
Cédric Labonté mentionne que pour les mois à venir, les ouvriers termineront l’excavation. Ensuite, ils débuteront le bétonnage, et ce, jusqu’à l’arrivée de l’été 2012. Dès juin ou juillet, les travaux de revêtement devraient s’amorcer, si tout se passe comme prévu.

Présentement, 70 ouvriers travaillent sur le chantier. Au moment le plus fort des travaux, plus de 250 travailleurs comprenant tous les quarts de métier Å“uvreront en même temps sur le chantier durant quelques mois.

Près de 24 mandats ont été octroyés, pour le moment, à des entreprises sous-traitantes pour divers autres travaux, notamment l’excavation, le bétonnage, l’électricité, la ventilation, la plomberie, etc.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Commerce - Économie

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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