Article de Simon Boivin. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
La Ville de Lévis espère un dénouement à l’automne dans le dossier de la Boîte à science, mais le terrain pose toujours problème pour les promoteurs.
« Ce n’est pas avec la Ville qu’il y a un problème, c’est avec le terrain », indique au Soleil le président du conseil d’administration de la Boîte à science, Alain Madgin.
« Malheureusement, le site a des problèmes techniques, poursuit-il. Il faut régler ces problèmes, et il y a toujours une question de coût. On va voir les coûts rattachés à ça. »
Les défis liés au terrain pressenti au parc des Chutes-de-la-Chaudière ont déjà été évoqués, rappelle M. Madgin, dont des odeurs d’égout et la composition du sol.
« Le terrain que l’on a identifié a des problèmes, mais la Ville et nous, on tente de trouver des solutions techniques, dit le président du C. A. Ce n’est pas politique, c’est technique. »
Le projet de la Boîte à science, un centre d’exploration des sciences et des technologies, est d’une valeur de 60 millions $. Les gouvernements de Québec et d’Ottawa en assumeraient 54 millions $, mais les promoteurs doivent trouver 6 millions $ de financement privé. « Une tâche gargantuesque, dit M. Madgin. Tant qu’on n’a pas de site, personne ne va nous dire qu’il va embarquer avec nous financièrement, ajoute-t-il. C’est la quadrature du cercle. Avec un site, on va avoir du financement privé, et le financement public. »
Pourparlers
Il se dit néanmoins «encouragé» par les pourparlers avec la Ville de Lévis. L’automne dernier, la tentation des promoteurs de s’installer à Québec, près de l’aquarium ou sur les terrains de l’ancien jardin zoologique, avait piqué la mairesse Danielle Roy Marinelli au vif. Les pourparlers ont été rompus pendant quelques mois.« Ça fait déjà trois ans qu’on aurait dû commencer les travaux, indique M. Madgin. […] S’il y a eu un délai de trois ans, c’est parce qu’il y a eu des obstacles majeurs. »
à la Ville de Lévis, la porte-parole Lyne Routhier se montre optimiste quant à une évolution positive du dossier. « On souhaite un dénouement cet automne, mais on ne peut pas le garantir », dit-elle.
« On travaille de concert avec les gens de la Boîte à science à trouver réponse aux enjeux qui sont posés », indique Mme Routhier.
Notons que, selon la Ville, les odeurs ne sont pas une problématique sur le site envisagé. « Les odeurs, présentement, il n’y en a pas, assure-t-elle. Les gens ont peur de ça, mais il n’y en a pas d’odeur. Il semble que les gens de la Boîte à science sont au courant. »
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
vraiment !!! pourquoi s’entêter a construire dans cet endroit tandis qu’en plein centre-ville de Lévis il y a quelques endroits plus intéressants pour ce projet ????
… à commencer par le secteur du traversier, Citron!!