Vif succès pour les bacs bruns à Lévis

Par | 27 mai 2011 |

À Lévis, les bacs bruns pour la collecte des matières putrescibles remportent un succès inespéré. Après seulement six semaines, la collecte de matières putrescibles a permis d’éviter que 270 tonnes métriques de déchets se retrouvent à l’enfouissement ou à l’incinérateur.

Lévis est l’une des premières municipalités à étendre cette pratique à presque toutes ses résidences.

Jean-Claude Bouchard, conseiller responsable de l’environnement à Lévis, dit que la participation des citoyens va au-delà des espérances de la Ville. « 90 % des gens mettent au chemin leurs bacs bruns », se félicite-t-il.

=> La suite sur Radio-canada.ca.

Catégorie(s) : Environnement,  Gouvernement

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

3 commentaire sur “Vif succès pour les bacs bruns à Lévis

  1. Carol

    Je pense qu’avec le recyclage et les bac bruns, on devrait je dit bien on devrait être correct, considérant que près de 75-80% de nos déchets peuvent soit être récupéré et/ou compostable… donc s’il y a problème, ce sera du a un manque de conscience et de responsabilisation de la part des citoyens
    (genre paresseux)

    … bref !

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  2. Y. Plamondon

    À mon avis, c’est dilatoire comme enjeu… les récalcitrants finiront bien par suivre
    (au pire il y a des lois pour ça; le civisme ça s’apprend),

    Je ne pense pas non plus que la « périodicité du ramassage » soit le coeur du problème.

    Je m’interroge sur le fond et la manière avec laquelle la ville de Lévis c’est lancée dans ce type de « projet » de gestion des déchets.

    À Québec, et cela bien que Lévis ait essayé de les faire passer pour des retardataires, ils y arriveront dans les prochaines années (2013), mais en assortissant la collecte à la source d’une usine de bio-méthanisation (récupération des gaz) à la fin du processus.

    http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2011/05/26/010-usine-biomethanisation-quebec.shtml

    Équipement coûteux certes (57 M $), mais dont ils ont réussi à faire financer une partie par le provincial. Un Bon exemple de Partenariat Public Public.

    Les intentions de Lévis semblent bonnes (en apparence), mais l’argument économique qui est mis de l’avant dans le discours de la ville ne tient pas sur grand chose:

    Le conseiller
    J.C. Bouchard déclare dans l’article cité :

    « C’est tout de suite en partant, pour six semaines, 2700 $ de moins qu’on n’a pas envoyés au gouvernement du Québec, parce qu’on se doit d’envoyer une redevance pour toutes les matières enfouies et incinérées »

    Ayoye!!! Méchante déclaration émouvante !!!
    suivie de : Rien

    Si on fait le calcul rapide (on jase…) cela donne environ 23400$ d’économies annuelles en redevances sur la gestion des déchets. Laissez-moi rire, c’est de 5,3 fois moins que le salaire annuel de La commissaire des fêtes de Lévis 2011…

    Un montant totalement ridicule dans la fiscalité d’une ville comme Lévis si on tient compte des millions qui seront générés par les gaz récupérés à Québec
    (estimés: entre 1,5 M $ et 3,7 M $).

    Imaginez: éventuellement il vont cheminer vers un coût zéro, voire vers le PROFIT dans la gestion de leur ordures.

    Évidemment comme L’administration Marinelli conçoit le développement durable, tout comme le type d’entreprise privée qu’elle adule, qu’en termes de réglementation et de contraintes à l’investissement privé, elle n’a d’ailleurs aucune intention de se doter à court terme d’une politique environnementale (déclaration campagne électorale 2009).

    Politiquement Lévis n’aime pas l’environnement.

    Rien ne laisse donc penser qu’on regarde plus loin que la vison comptable, en proposant des « actions vertes » de style folklorique. Pas de politique d’investissement dans les compétences reliées à l’environnement, c’est un déficit culturel, une mentalité myope d’il y a trente ans.

    Pas d’ambition décelable , pas de vison. Un seul vert qui compte vraiment: celui du terrain de golf.

    Pendant ce temps-là on laisse « le Bon Conseiller Bouchard » jouer avec sa terre à rempoter, pis gazouiller ses arguments avec « le vrai monde » qui trouve don que ça pue…

    Après-tout, faudrait surtout pas mettre en danger le « gros consensus » qui est derrière notre « grosse majorité » au conseil de ville.

    Rester sur le « payroll » de la ville encore longtemps ça parle comme argument.

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