La campagne et les loisirs… en ville

Par | 29 mars 2007 |

Article de Gilles Angers. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Les gens, plus que jamais, fuient la rumeur urbaine pour trouver le repos sous les arbres, dans la convivialité de quelques voisins avec, en perspective, un plan d’eau. Pour ça, ils gagnent leur chalet ou leur maison de campagne.

à moins qu’ils ne rentrent… en ville, mais dans un îlot bordé de feuillus et souligné d’espaces récréatifs tranquilles comme c’est le cas au Village récréo-résidentiel en devenir de Saint-Romuald.

Sur un lotissement de 1 million de pi ca en surplomb du fleuve et sur lequel s’élèvent des hêtres, des chênes ou des bouleaux jaunes, le promoteur et concepteur Guy Turgeon s’emploie à faire lever quatre cottages de choix puis 144 maisons jumelées et en rangée en copropriété,à prix abordables.

Au coeur du « hameau », se trouve un boisé à deux « collines » pour la promenade ou la lecture. Plus loin, un bras de verdure pour le jeu, les balançoires et un spa « nature » avec fontaine et cascade d’eau.

À droite du projet, Lévis. à gauche, les ponts. Tout près, un centre commercial. En face, Sainte-Foy. Puis, au loin, Québec. En contrebas, à 10 minutes à pied, l’ancien hôtel de ville de Saint- Romuald et la piste cyclable à portée du fleuve, là où les loisirs tranquilles continuent.

« Aux états-Unis et dans les Caraïbes, on fait ainsi. Aux résidences, se joignent des subtilités récréatives pour l’agrément des lieux », explique le maître d’oeuvre du Village qui a déjà réalisé des projets d’ensemble à Saint-Sauveur, Saint-Hyppolite et Saint-Donat dans les Laurentides, puis aux monts Sainte-Anne et Tremblant.

« Les arbres, pour la construction, on les aura ménagés. Après la construction, on les guettera de près », ajoute-t-il. Car la nappe phréatique se sera un peu dérobée sous leurs pieds.

Sur les lieux
M. Turgeon, natif de la côte du Passage à Lévis, habite les lieux. Pour voir qui va, qui vient et qui a besoin d’être servi. « Pour voir le chantier de près, le voir évoluer et intervenir sur-le-champ si une difficulté survient », raconte-t-il. Là où il mène un chantier, il fait sa maison.

D’une valeur de 25 millions $, le projet comprend 16 blocs de quatre maisons en rangée, 40 de deux. Sans compter les quelques cottages dont deux ont déjà trouvé preneurs. Chaque acheteur ayant toutefois le loisir de composer son habitation à partir de 15 plans, mais selon un schéma « d’homogénéité globale » pour l’extérieur. Encore que chacune aura sa couleur distinctive.

« Trois ensembles de quatre sont achevés et habités depuis décembre. Trois nouveaux sont en chantier pour être livrés en juin ou juillet. Quatre autres seront prêts l’automne prochain », détaille-t-il.

Pour ces maisons et autres à construire, le prix varie de 145 000 $ à 157 000 $ ; pour les jumelés, de 185 000 $ à 195 000 $ Enfin, de 250 000 $ à 275 000 $ pour les maisons seules.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Catégorie(s) : Habitation

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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