Célébrations 2011 : des Lévisiens enthousiastes

Par | 17 janvier 2011 |

Source : Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Si l’année du 400e anniversaire de Québec a galvanisé les citoyens de la ville, les célébrations entourant le 375e anniversaire de la seigneurie de Lauzon et le 150e de la fondation de Lévis peuvent en faire autant pour les résidants de la Rive-Sud.

C’est ce que croyaient à l’unanimité les gens rencontrés hier, lors de la grande journée d’activités extérieures au parc de la Paix de Lévis, au lendemain du coup d’envoi de Célébrations Lévis 2011. Emballés par le début de la programmation, ils en demandent plus.

La journée en plein air d’hier avait des airs de mini-Carnaval de Québec, deux semaines avant le temps. Sculptures sur glace, petite ferme, courses de traîneaux à chiens et de chevaux attelés sur neige… Les activités ont distrait les quelques milliers de personnes qui ont défilé sur le vaste site, d’où la vue est imprenable sur Québec.

« Nous aussi on existe à Lévis! » a lancé Lise, une résidante de l’endroit. « C’est à notre tour de fêter et de faire du bruit. On a tout ce qu’il faut pour organiser des activités qui vont donner une fierté aux gens de Lévis. On le voit aujourd’hui [hier] ».

La dame et un couple d’amis, qui ont passé plus d’une heure à déambuler sur les lieux, étaient unanimes sur la première fin de semaine de festivités marquant les 375 ans de la seigneurie de Lauzon : les organisateurs ont remporté leur pari et ont réussi le lancement d’une année de célébrations.

« On a été vraiment ébloui par le spectacle d’hier [samedi] et les feux. On peut être fiers de nous » , a-t-elle dit, rappelant le rôle « combatif » de la mairesse Danielle Roy Marinelli, qui veut « faire bouger les choses ».

La prochaine année, croit Maurice Vézina, peut amener plus de gens de Québec et d’ailleurs à découvrir Lévis. « Depuis hier, on rencontre des gens qui n’étaient pas venus à Lévis depuis 15 ans », a raconté le natif de Montmagny. « S’il n’y a jamais rien qui se passe, on n’attirera jamais le monde dans la place. Il n’y a pas juste à Québec où il y a des choses à voir. »

Même son de cloche du côté de Marilène Goulet et de sa petite fille Abigaelle, de Lévis, qui ont profité de l’ambiance familiale pour animer un cerf-volant et nourrir des moutons.

Beaucoup d’enfants
Mme Goulet saluait la présence de plusieurs centaines d’enfants, un scénario qui ne se produit pas souvent sur la Rive-Sud de Québec.

« à Lévis, les jeunes familles n’ont pas souvent droit à ce genre d’activités. Il y en a quelques-unes l’été, mais il n’y a à peu près rien l’hiver. Ça manque et on le voit : les gens participent quand ils en organisent. Le site est superbe, mais il n’est pas beaucoup exploité. Il faut absolument que ce soit fait plus souvent! » a-t-elle observé.

Les organisateurs avaient prévu des envolées en montgolfière, mais ils ont dû annuler l’activité en raison des forts vents qui déferlaient sur ce qui servait de camp d’entraînement militaire au début du siècle.

Le 23 janvier, les organisateurs tiendront la première d’une série de conférences historiques à l’église de Saint-Nicolas. La conférence, animée par Luc Paquet, portera sur le fondateur de la ville de Lévis, Monseigneur Joseph-David Déziel.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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