St-Lambert-de-Lauzon veut se joindre à Lévis : une chance ratée en 2002

Par | 8 avril 2010 |

Article de Isabelle Mathieu. Le Soleil.

Le mandataire du gouvernement provincial Jean-Louis Lapointe, dans son étude sur les regroupements municipaux de la région de Québec, recommandait que Saint-Lambert soit fusionnée à Lévis en 2002, mais proposait de couper la petite municipalité en deux à la frontière naturelle de la rivière Chaudière et d’en rattacher une moitié à l’arrondissement des Chutes-de-la-Chaudière-Est, et l’autre, à celui des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest.

M. Lapointe estimait que « la population active de Saint-Lambert-de-Lauzon est fortement intégrée au marché de l’emploi de Québec ». Il ajoutait que « le développement domiciliaire qu’on observe depuis plusieurs années dans cette municipalité s’apparente d’ailleurs beaucoup plus à celui d’une ville de banlieue qu’à une municipalité ayant une vocation agricole ».

La Beauce favorisée
à l’époque, le maire de Saint-Lambert-de-Lauzon Jean-Guy Vachon avait plaidé pour que sa municipalité soit rattachée à la MRC de La Nouvelle-Beauce plutôt qu’à la nouvelle ville de Lévis, puisqu’elle avait déjà pris une entente de service pour être desservie par la Sûreté du Québec, comme le reste de la MRC.

« On a un territoire qui était à 90 % agricole et on n’avait pas les mêmes priorités que Lévis », explique M. Vachon, en entrevue au Soleil. « On préférait rester autonomes et garder notre pouvoir de se développer comme on voulait ».

La ministre Louise Harel avait accepté d’exclure Saint-Lambert-de-Lauzon et Saint-Henri du regroupement.

Déjà très vaste, Lévis n’a pas vraiment intérêt à s’étirer encore plus au sud, croit Jean-Guy Vachon. « Mais c’est certain que les choses peuvent changer, dit-il. Ça sera à la population de voir ».


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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