Nids-de-poule : Lévis double ses effectifs

Par | 5 mai 2014 |

Article de Mélanie Labrecque. Le Peuple Lévis.

nids-de-poule

Face à une problématique « majeure » de nids-de-poule, la Ville de Lévis double ses effectifs pour venir à bout des nombreux trous qui marquent les routes lévisiennes.

Pour combler le retard de près d’un mois dans la réparation des nids-de-poule, Lévis ajoutera à ses six équipes qui travaillent déjà le jour à réparer les nids-de-poule, quatre autres équipes en soirée. « D’ici trois semaines, on pense qu’on va avoir réussi à rattraper les retards », explique le maire de Lévis, Gilles Lehouillier. L’ajout de ces équipes coûtera à la Ville entre 70 000 $ et 100 000 $.

Même si les mauvaises conditions climatiques sont en partie responsables de ce retard, le maire admet que la problématique démontre qu’il « y a beaucoup de travail à faire dans l’entretien de nos infrastructures. Nous entrons maintenant dans une ère de rattrapage où tous les efforts seront faits en ce sens. Dans tous les secteurs de la ville, les citoyens demandent d’accélérer la réfection des rues et des trottoirs. »

Ce dernier rappelle qu’il y a quelques semaines, la Ville avait bonifié de plus de 2 M$ le budget de réparation et d’entretien des routes. Toutefois, « même à 8 M$, on ne suffira pas à assurer un remplacement adéquat au niveau de nos rues et de nos trottoirs », mentionne-t-il, rappelant que le comité exécutif travaille à la préparation d’un plan directeur de voirie pour avoir un portrait précis des actions à entreprendre sur le territoire lévisien.

Retards sur l’an passé
L’année dernière, la Ville de Lévis avait commencé à travailler à la réparation de ses nids-de-poule dès janvier. Cette année, la situation était « différente. Il y a une variation importante de température, le froid, le nombre élevé de précipitations de neige et de pluie ont retardé le début des travaux annuels à Lévis », ajoute le maire.

Ce dernier indique également avoir parcouru les routes de la ville et a constaté que les nids-de-poule les plus apparents se retrouvaient là où les infrastructures étaient les plus fragilisées. Alors, il faut augmenter la cadence », d’où l’importance du plan directeur de voirie qui sera déposé cet automne par le Comité exécutif pour avoir le portrait des rues qui sont les plus détériorées sur le territoire.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication sur ce blogue.

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