Article de Annie Morin. Le Soleil.
(Québec) Le projet de tunnel entre Québec et Lévis a été remis à l’ordre du jour par la Chambre de commerce de Lévis, qui déplore les problèmes de circulation et cherche un nouvel outil de développement économique. Plusieurs s’interrogent sur la faisabilité et les coûts d’un tel ouvrage. Le Soleil fait le point sur les principaux éléments à considérer.
1. Le fond du fleuve
Le dernier tracé en lice pour un éventuel tunnel, celui du tournant des années 2000, relie Québec à Lévis en passant à l’extrémité ouest de l’île d’Orléans, pour une distance de 7,1 kilomètres.La profondeur d’eau du fleuve Saint-Laurent varie d’un peu moins de 10 mètres à un peu plus de 30 mètres dans le secteur, selon les données du Service hydrographique du Canada. C’est dans la partie sud, où se trouve le chenal et voguent les navires, que le fleuve est le plus creux. Au nord, il y a moins de courant et donc davantage de sédiments.
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