Lehouillier plaide une nouvelle fois pour l’interconnexion

Par | 8 février 2018 |

Article de Érick Deschênes. Le Journal de Lévis.

En marge d’une conférence de presse le 8 février, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a encore partagé son souhait de voir une interconnexion entre le projet de tramway désiré par l’administration du maire de Québec, Régis Labeaume, et des parcours de la Société de transport de Lévis (STLévis).

« On ne peut pas avoir un transport en commun structurant, qui coûte quand même très cher, sans penser que les interconnexions ne se feront pas. À Noël, j’ai déjà eu un petit tramway qui se promenait sur une voie comme cadeau. Il s’en allait d’un bord à droite, tout à coup, il s’arrêtait parce qu’il n’y avait plus de voie, il s’en allait à gauche. À droite, à gauche, à droite, à gauche. Ça ne donne rien. Il faut avoir une vision d’ensemble. […] C’est à peu près impensable qu’un gouvernement investisse des G$ dans un tramway sans s’assurer d’interconnexions », a lancé M. Lehouillier.

C’est en raison d’une sortie de Régis Labeaume, la semaine dernière, sur le projet de tramway que le maire de Lévis a été questionné sur l’interconnexion. En marge du Sommet sur le transport aérien régional, le maire de Québec a déclaré que le tramway ne se rendrait pas à Lévis.

Après avoir plaidé une nouvelle fois pour l’interconnexion et disant être prêt à collaborer, Gilles Lehouillier a également affirmé qu’il était ouvert à tout scénario pour la réaliser, que ce soit par une traversée du tramway du côté de Lévis ou par un transfert des passagers de la STLévis au tramway du côté de Québec.

Mais le maire a rappelé que pour que l’interconnexion soit profitable à ses concitoyens, il fallait qu’il y ait le moins de transferts possibles et qu’une tarification unique soit en place.

<>Travailler pour les contribuables
Toujours en ce qui a trait au transport en commun, Gilles Lehouillier a aussi réagi à une chronique de François Bourque, du quotidien Le Soleil, portant sur le dossier du Fonds d’immatriculation pour le transport en commun à Lévis.

Dans sa chronique publiée le 8 février, François Bourque a notamment soutenu que « ce que le débat sur le 30 $ met en évidence, c’est que Lévis dépense presque 10 fois moins que Québec pour le transport en commun. Ce choix politique permet à Lévis d’afficher le plus bas taux de taxe parmi les grandes villes du Québec. Mais cela limite sa capacité à améliorer son transport en commun ».

« Il faut faire attention à la taxation, pour ne pas péter l’élastique. Les gens sont déjà égorgés par les taxes. Quand on améliore notre transport en commun, nos routes et nos rues, il faut toujours le faire en fonction de la capacité de payer de nos contribuables. On s’est donné un plan qui va être pas mal solide pour le transport en commun », a rétorqué M. Lehouillier.

Discussions avec le ministre des Finances? 
Dans un autre ordre d’idées, le premier citoyen de Lévis a dévoilé qu’il aimerait bien être entendu lors des consultations prébudgétaires du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão. Le chef du cabinet du maire travaille d’ailleurs sur ce dossier, afin que Gilles Lehouillier puisse parler des investissements provinciaux qu’ils désirent sur des infrastructures routières de sa ville.

« La route 116, le viaduc de la rue Saint-Omer et l’élargissement de l’autoroute 20 sont des projets incontournables pour nous. Cette année, pour une première fois, nous insistons beaucoup plus pour avoir cette rencontre prébudgétaire. Nous aimerions que nos projets soient considérés », a conclu M. Lehouillier.


Reproduit avec autorisation.

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