Source : Le Peuple Lévis
Les environnementalistes n’ont pas tardé à se présenter à la rencontre portes ouvertes de TransCanada PipeLines (TCP). Ils ne sont pas réfractaires à la construction d’un oléoduc sécuritaire, mais par contre farouchement opposés à l’implantation d’un terminal maritime d’exportation de pétrole au Québec.
On a vu le candidat de Renouveau Lévis, Gaston Cadrin, se pointer à la rencontre de TCP dès la première heure et il a été suivi de Michel Lessard, vice-président patrimoine du GIRAM. On se souviendra que le GIRAM, dont faisait partie M. Cadrin, a combattu avec force le projet de terminal méthanier de Rabaska.
Rompu aux longues séances d’information que tenait Rabaska à Lévis en 2004, Michel Lessard a tenu à féliciter chaleureusement le porte-parole de TCP, Philippe Cannon, pour « sa belle séance de désinformation ».
Quant à M. Cadrin, il s’inquiétait particulièrement de l’arrivée possible d’un terminal maritime qui ouvrait la voie à la navigation de nombreux pétroliers sur le Saint-Laurent.
Menace pour le Saint-Laurent
Je connais tous les risques d’avoir un terminal, a affirmé M. Cadrin. Il ne faut aucunement accepter un terminal, soit à Lévis ou à Cacouna, parce que cela va peser sur le Saint-Laurent. »
M. Cadrin a dit avoir appris d’Alain Parisé, un représentant de TCP, que le terminal maritime n’était pas absolument nécessaire.
« Il m’a expliqué [Alain Parisé] que c’était un choix du client d’avoir un terminal maritime, rapporte M. Cadrin. Ça veut dire des importateurs qui veulent payer moins cher le transport du pétrole. »
Contrats de 20 ans
M. Cannon a indiqué de son côté que des expéditeurs ont signé à signer des contrats de 20 ans pour l’exportation du pétrole.
« C’est absolument nécessaire d’avoir un terminal, a-t-il répété. Nous avons des clients expéditeurs qui ont exprimé la volonté de se servir du terminal maritime du Québec pour de l’exportation. »