Le projet du marché public sur la voie du piétinement

Par | 24 septembre 2013 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

Le projet de doter Lévis d’un marché public digne de ce nom semblait sur ses rails et même sur le point de se concrétiser. Mais voilà que lors de la dernière séance du conseil municipal, le point à l’ordre du jour concernant ce projet a été retiré. Depuis, impossible d’obtenir des explications détaillées sur ce report.

En juillet dernier, le directeur du développement de la Ville de Lévis, Philippe Meurant, indiquait, dans une entrevue accordée au Peuple, qu’il ne restait plus que quelques fils à attacher avant que l’annonce du projet de construction d’un immeuble devant abriter le Marché public de Lévis soit faite.

« L’important pour nous, indiquait alors Philippe Meurant, c’est que les partenaires conviennent à l’automne 2012 d’une entente par laquelle ils s’engagent à une construction. Ce que nous souhaitons, c’est d’attacher tout ça dans les meilleurs délais possible. »

Pour que ce projet puisse avancer, la Ville de Lévis devait acquérir, de Développements Wilfrid-Carrier, le terrain vacant de la rue J.B. Michaud et ensuite le revendre à la firme Immostar. Cette dernière se serait alors engagée à construire, dans un délai de 24 mois, l’immeuble devant recevoir le Marché public ainsi que des bureaux aux étages supérieurs.

Certaines conditions modifiées
Récemment, la Ville faisait savoir dans une fiche de prise de décision qu’elle allait procéder à l’achat du terrain afin de permettre l’établissement de ce marché public, mais « que certaines conditions prévues initialement dans l’offre d’achat devaient être modifiées avec le consentement des parties ».

Le projet a-t-il connu des ratés à cette étape ou rencontré une nouvelle embuche ? M. Meurant n’a pas répondu à l’appel du Peuple préférant confier cette tâche à la direction des communications. Celles-ci se contentant de dire « que le conseil [le prochain] veut prendre le temps d’analyser le projet ».

Il a tout de même été possible d’apprendre d’une autre source qu’il était question de coûts plus imposants que prévu et que le processus s’était complexifié.

« Pas au courant non plus »
La responsable de la Coopérative de solidarité qui doit administrer le Marché public de Lévis est aussi dans l’ignorance de la tournure des événements. « Ça fait trois ans qu’on travaille le dossier, dit Linda Bouchard, et on n’y voit rien de compliqué. Il n’y a personne qui comprend ce qui se passe et on n’est pas tenu au courant non plus. »

Soulignons que le Groupe AMT se dit aussi désireux d’accueillir le Marché public de Lévis dans les locaux du rez-de-chaussée des condos Miscéo.


Reproduit avec autorisation au moment de la puplication sur ce blogue.

Catégorie(s) : Commerce - Économie

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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