Rabaska Рaudiences du BAPE : Des citoyens appr̩hendent le bruit

Par | 15 décembre 2006 |

Source : Radio-Canada.ca

Un sondage réalisé par la Direction de la santé publique de Chaudière-Appalaches auprès de 406 citoyens révèle que le projet Rabaska fait augmenter le stress chez les gens qui vivent dans le voisinage.

Selon ce sondage, présenté jeudi aux audiences du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE), une personne sur cinq qui demeure à moins de 2,5 kilomètres de Rabaska veut déménager si le projet se réalise.

Le sondage indique aussi que dans ce secteur rapproché des installations, plusieurs personnes craignent les effets du projet sur la santé, particulièrement à cause de l’augmentation du bruit. Simon Arbour de la Direction de la santé publique précise que 59 % des gens du secteur rapproché anticipent une détérioration du climat sonore.

Le directeur du projet Rabaska, Glenn Kelly, estime que le bruit n’est pas un vrai problème. « Au niveau santé bruit, je crois que c’est assez bien établi que Rabaska a peu ou pas d’impact », dit-il.

Richard Martin de la Direction de la santé publique estime que le respect des normes en vigueur pour le bruit est loin de garantir qu’il n’y aura pas de problèmes de santé. « Les normes ne sont pas protectrices pour la santé de la population. C’est une forme de compromis social comme tel », dit-il.

Il n’existe aucune véritable étude de l’impact de ce projet sur la santé des résidents du secteur.

La Direction de la santé publique qui doit remettre son avis est de moins en moins convaincue que ce projet est sans danger pour la santé.

Le sondage visait à comparer la perception des gens qui habitent à proximité des installations projetées pour le projet par rapport à ceux qui en sont plus éloignés.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

7 commentaire sur “Rabaska – audiences du BAPE : Des citoyens appréhendent le bruit

  1. Jerome

    haha La santé publique est moins sure…Les audiences du BAPE sont extrêmement difficiles pour Rabaska..Ceux qui réclamaient un débat neutre se rendent maintenant compte que le promoteur se fait planter lorsqu’il n’est pas tout seul à répondre.. Les audiences auront donné raison aux opposants. Rabaska est un projet illégal qui veut s’implanter dans un endroit « superbe et magnifique » (président de la commission du BAPE) et qui a des impacts sur la santé des résidents…

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  2. Anonyme

    Bof ! La santé publique a bien peu de crédibilité… elle dit et se dédit à de nombreuses reprises, particulièrement dans ce dossier. On dirait que des gens à l’intérieur de cet organisme ont des intérêts à ce que le projet ne se fasse pas (proximité personnelle) alors que l’organisme lui même fait parfois preuve de plus de jugeotte et vient annoncer le contraire de ce que certains membres du personnel laisse entendre. Je ne suis pas prêt à dire que les audiences semble donner raisons aux détracteurs du projet. Ici encore, on les regarde de façon biaisée selon notre idée déjà concue. Quant à moi, je suis un peu déçu. Rien de nouveau, peu de vrai spécialistes (bien sûr les gens de rabat-Joie sont forts pour se donner des titres ronflants. C’est ti pas croyable le nombre de spécialiste qui habite à proximité de ce projet !). Encore une fois, on demeure dans le domaine des impressions. On n’avance guère. Et un jour, la décision tombera et personne n’aura changé son fusil d’épaule. Au moins, on sait maintenant qu’il existe beaucoup de gens favorables au dossier. Bonne périodes des Fêtes, que vous soyez Rabat-Joie ou À bon port… Au fait, le projet se fera sûrement: Dans la dernière édition du peuple-tribune, Rabat-Joie déclarait que le bon sens l’emportera.

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  3. Jerome

    Ouin…On critique l’avis des experts lorsqu’ils ne pensent pas comme nous…C’est douteux comme raisonnment…À ce tire, je peux vous dire que tous les experts qui ont répondu « pour » Rabaska doivent bien avoir un avantage financier dans le projet…Quand on veut dire n’importe quoi… Rabat-Joie est constitué de 12 personnes…Malgré qu’ils font un travail exceptionnel, le fait de ramener l’opposition à eux seulement est de la malhonnêteté intellectuelle pure et surout très simple… Comme d’aller poser des pancartes « Go Rabaska » dans le secteur.Vous y étiez?

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  4. François

    Dans ce dossier il y aura des perdants et des gagnants. Peu importe la conclusion du rapport, il faudra que l’ensemble des gens acceptent la décision. Il faut à tout prix que les chicanes de clocher ou de pancartes enveniment le bon sens des citoyens et des voisins. Profitons de la période des fêtes pour célébrer et non se chicaner. Mon opinion dans ce dossier n’est pas encore faite car j’aime lire, écouter et regarder tous les côtés de ce projet. Les médias se chargeront bien de nous informer. Merci et Joyeuses Fêtes à tous !

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  5. Zana

    En effet, on ne peut que souhaiter de Joyeuses Fêtes à tous. Heureusement qu’ici on a pas de tirs ou de kamikazes comme en Afganistan, on est dans le fond pas trop à plaindre. On ne s’empêchera pas de vivre à cause de Rabaska, hahaha!

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  6. Anonyme

    Monsieur Jérôme, ne vous inquietez pas, je ne fais pas partie des gens qui ont fait de l’ombre à VOS ridicules pancartes. Admettez cependant qu’après nous avoir gâché le paysage depuis deux ans, vous devez bien donner le droit aux « pro-rabaska » de communiquer leur point de vue. Déjà que Radio-Canada la gauche est condescendante avec vous. Je suis plutôt de la classe des gens qui travaillent et qui ont d’autres chats à fouetter que l’empêchage de tourner en rond. Les audiences, les réunions, les défilés, c’est bien beau… mais à choisir entre gagner ma vie et élèver ma famille ou assister à des assemblées de cuisine, je suis capable de faire le bon choix. Cependant, j’ai encore assez de temps pour réfléchir plus loin que mon nez et souhaiter la réalisation de ce projet peu contraignant malgré tout. Pour la vitalité économique de ma région, tout projet est nécessaire. Et s’il faut couper un arbre ou deux pour sa réalisation, ben coudonc. À choisir entre la vue sur les pylones ou la manne, le choix n’est pas dur à faire. D’autant plus que bien des problèmes sociaux se règlent d’eux-mêmes quand les gens ont des emplois. Joyeuses fêtes à tous, peu importe votre côté de la clôture. Et surtout, bonne réconciliation, peu importe la décision. Quoiqu’encore, je doute qu’en cas de réponse positive les opposants désarment rapidement…

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  7. Jerome

    Les gens qui sont contre ce projet travaillent tout comme vous et la plupart élèvent une famille. Je ne suis pas du tout d’accord avec vous sauf pour le désarmement des opposants. Rabaska s’installe dans une zone résidentiele et agricole au millieu de plusieurs familles établies depuis mois de 10 ans suite aux démarches de la Ville pour éviter que ce secteur se transforme en parc industriel. Rabaska n’a jamais eu l’intention de respecter la population concernée. Le règlement de Beaumont ainsi que d’autres recours contre la ville, le promoteur et le gouvernement sont à prévoir. Comme l’a dit Thomas Mulcair alors Ministre de l’environnementavant d’être limogé pour avoir trop parlé : « J’ai acquis la conviction que le projet Rabaska ne se réaliserait pas  » et d’ajouté plus loin « . .pour des raisons juridiques et d’acceptabilité sociale » Rien n’a changé à ce niveau depuis. Il était sans doute en tant que gardien du processus d’examens publics, la meilleure personne pour se prononcer.Je travaille à chaque jour moi aussi et je prends le temps d’amasser de l’information, d’aller aux audiences et d’écrire un mémoire…Ca m’empêche pas d’être critique et de ne pas bêtement accepter n’importe quel projet peu importe ce que j’en sais…

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