Des projets qui tardent pour les rives de Lévis : La ZIP fait un bilan des 15 dernières années

Par | 6 septembre 2008 |

Source : Journal de Lévis

Le 12 septembre dernier, la ZIP (Zone d’intervention prioritaire) de Québec et Chaudière-Appalaches a présenté son bilan des 15 dernières années lors d’une croisière-conférence sur le Louis-Jolliet. La directrice de l’organisme, Hamida Hassein-Bey, a relaté une longue liste de projets pour la Rive-Sud, qui tarde toutefois à se réaliser.

En effet, Mme Hassein-Bey déplore la lenteur et le manque d’implication des divers intervenants. Elle a cité en exemple le projet de navette fluviale qui permettrait aux cyclistes d’effectuer à la fois les pistes cyclables de Québec et de Lévis. Les bases étaient jetées pour effectuer un projet-pilote et la ZIP avait même trouvé un vieux bateau pour ce projet qui aurait eu pour effet de rapprocher les deux rives.

«Nous avons rencontré plusieurs fois la CCMQ, mais ça n’a pas bougé », explique-t-elle. Elle indique que la Ville de Lévis a également sa part de responsabilité dans ce dossier puisque le quai de Lévis nécessitait un aménagement afin d’être prêt à recevoir la navette. Mme Hassein-Bey soutient par ailleurs que plusieurs beaux aménagements pourraient être réalisés à Lévis, et ce, avant qu’elles ne deviennent des propriétés privées, comme c’est maintenant le cas à plusieurs endroitssur la Rive-Sud. Elle mentionne entre autres l’aménagement de l’Anse Tibbit, dont les analyses révèlent un très bon potentiel pour la baignade. « On est prêt à avoir des études de faisabilité », indique la directrice de l’organisme.

Plusieurs projets ont donc été ciblés, dont également la conservation de l’Anse aux sauvages. « Un des plus beau marais de la région », selon Mme Hassein-Bey. Elle croit d’ailleurs que Lévis a une longueur d’avance sur Québec quant à l’état naturel de ces berges. Les investissements sont pourtant loin d’être équitable pour le moment. En effet, Mme Hassein-Bey indique que l’aménagement de la Promenade Samuel-De-Champlain a nécessité 70 M$ et la plage Jacques Cartier, 5 M$. Encore du travail à faire donc.

Peu de moyens pour les investigateurs de projets
La ZIP, organisme non gouvernemental qui travaille à la mise en valeur du fleuve Saint-Laurent, n’a pas vu son budget augmenté depuis ses débuts. En effet, Mme Hassein-Bey, a profité de la campagne électorale pour souligner comment il était malheureux que le budget fédéral pour l’environnement soit si maigre. « à cause de ça, nous avons perdu de l’expertise », laisse-t-elle tomber.


Article et photos de Marie-Christine patry. Reproduit avec autorisation.

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