Les ormes se meurent : Des inquiétudes sur leur disparition dans le Vieux-Lévis

Par | 10 septembre 2008 |

Source : Journal de Lévis

Depuis quelques années, la maladie hollandaise de l’orme fait des ravages au Québec. Les arbres de Lévis n’échappent pas au fléau et certains citoyens semblent s’inquiéter quant à l’éventuelle disparition des ormes qui contribuent à l’embellissement du paysage de plusieurs villes et villages. La direction des communications de la ville de Lévis indique toutefois que le programme d’abattage et de remplacement par l’orme Accolade devraient contribuer à résoudre le problème.

En effet, Christian Brière, à la direction des communications de la Ville, explique qu’un programme est en place depuis deux ans pour contrer ce problème généralisé à plusieurs villes. Un ingénieur forestier est à l’emploi de la Ville pour effectuer la tâche d’inventorier les arbres malades et ensuite procéder à l’abattage des ormes malades. Ils sont par la suite remplacés par des ormes Accolade, une essence plus résistante à la maladie hollandaise. Pour les ormes se retrouvant sur des terrains privés, le propriétaire a l’obligation de procéder à l’abattage des arbres malades. La Ville de Lévis contribue à 50 % des dépenses jusqu’à un maximum de 400$ par propriétaire.

Une résidente du Vieux-Lévis, Sophie Milliard, s’inquiète toutefois du manque de promptitude des interventions de la Ville, ce qui contibuerait à la propagation de la maladie. « Le parc Déziel, face à l’église Notre-Dame pour ne nommer que celui-là, fut une désolation extrême pendant de nombreuses années, de par ses arbres morts ou potentiellement morts et ses paysages abandonnés, voire désertiques, déplore-t-elle, cette négligence de la Ville à intervenir promptement pour prévenir et contrer cette grave maladie a contribué au dépérissementde l‘ensemble du peuplement d’ormes sur le territoire du Vieux-Lévis ».

à propos de la maladie hollandaise de l’orme
Selon le site Internet du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, il semble que du bois d’orme contaminé, importé d’Europe, soit à l’origine de l’épidémie. Elle est causée par deux champignons microscopiques apparentés : Ophiostoma ulmi (Buisman) et Ophiotoma novo-ulmi Brasier, le plus virulent. Le champignon se développe dans les vaisseaux qui sont conducteurs de la sève et la maladie est transmise d’un arbre à l’autre par des insectes du groupe des scolytes. Privées de sève, les parties affectées de l’arbre flétrissent et meurent plus ou moins rapidement. L’orme peut survivre pendant quelques années, mais certains meurent l’année même de l’infection.


Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation.

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