Honneur à un grand poète : Les 100 ans de la mort de Louis Fréchette seront commémorés le 1er juin

Par | 28 mai 2008 |

Source : Journal de Lévis

La corporation de la Maison natale de Louis-Honoré-Fréchette ne pouvait passer sous silence le 100e anniversaire du décès de celui qui donne son nom à ce lieu où se vit la culture lévisienne depuis maintenant huit ans. Le 1er juin prochain sera consacré à honorer la mémoire de celui qui fut un des premiers poètes canadiens français et qui a puisé son inspiration nulle part ailleurs qu’à Lévis.

Les célébrations débuteront à 16h00, à la Maison natale de Louis Fréchette sur la rue Saint-Laurent. Nul autre que Jos Violon accueillera les gens et animera l’événement. Contes, prestations musicales, chant et poésie seront au programme afin de rendre hommage à l’homme de lettres et l’homme politique que fut Louis-Honoré Fréchette. Une arrière-arrière-petite fille de Louis Fréchette, Claire Leduc, sera également présente afin de faire la lecture d’un des textes de son aïeul.

La soirée se terminera par un spectacle de poésie Slam, forme de poésie nouvelle qui gagne en popularité. Carole Legaré, directrice artistique à la maison Fréchette rappelle la chance et la fierté de la communauté lévisienne d’avoir un héritage comme celui de Louis Fréchette.

« Moi, que Fréchette ait trouvé à Lévis l’inspiration de sa vie, ça m’inspire et je veux le partager », souligne-t-elle. Rappelons que la corporation de la Maison natale de Louis Fréchette s’est donné comme mandat de contribuer à la diffusion et au développement de la culture artistique. De nombreuses activités auront lieu tout au cours de l’été. La programmation est disponible en ligne au www.maisonfrechette.com.

Qui était Louis-Honoré Fréchette?

Louis-Honoré Fréchette est né le 16 novembre 1839 à Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy. Fils d’un entrepreneur analphabète, Fréchette étudia sous la tutelle des Frères des écoles chrétiennes. Déjà, à l’époque où il étudiait, Fréchette écrivait des poèmes et des dramatiques. Plus tard, il étudia le droit à l’Université Laval. En 1864, il ouvre un cabinet d’avocat à Lévis. Il fonde également deux journaux : Le drapeau de Lévis et La Tribune de Lévis.

De 1866 à 1871, il s’exile à Chicago et écrit La voix d’un exilé. Il y a également écrit un certain nombre de pièces de théâtres qui furent perdues lors du Grand incendie de Chicago de 1871. Durant cet exil, il travailla pour l’Illinois Central Railway.

En 1874, peu après son retour au Québec, il est élu député de Lévis à Ottawa. En 1876, Fréchette épouse Emma Beaudry, fille d’un riche marchand de Montréal. Ils eurent cinq enfants. En 1877, il publia, à Montréal, son second recueil de poésie intitulé Pêle-mêle. En 1880, il devient le premier Canadien français à remporter le prix Montyon de l’Académie française pour son recueil de poèmes intitulé Les Fleurs boréales. Louis-Honoré Fréchette termine ses jours à Montréal où il mourut le 31 mai 1908.


Article de Nathalie Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Non classé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *