Source : Le Soleil
Lévis a maintenant sa première patinoire de taille olympique. Greffée à la glace déjà existante de l’aréna Bruno-Verret de Saint-étienne-de-Lauzon, la nouvelle patinoire inaugurée hier permettra de régler un manque important de temps de glace pour 11 associations de sport de la région.
Réalisé en partenariat public-privé (PPP) et sans aide gouvernementale, l’agrandissement de l’aréna aura pris environ six mois et aura coûté près de 5 millions $. Pour la mairesse de Lévis, Danielle Roy-Marinelli, la formule PPP est avantageuse. « C’est sûr qu’on pourrait vouloir voir plus beau, plus grand, plus chic. Mais il reste qu’il y a des jeunes qui ont besoin de ça, alors on se trouve des partenaires et chacun fait sa part. Ça fait en sorte qu’on peut offrir les infrastructures rapidement à notre population », a-t-elle souligné. Les arénas de la grande région lévisienne ne suffisaient plus à la demande. Claude Caron, président de la Corporation du Centre socio-culturel et sportif Saint-étienne, qui gère l’aréna Bruno-Verret, a précisé que le problème ne datait pas d’hier.
« Depuis dix ans, je me battais pour fermer les arénas plus tard et les ouvrir plus tôt dans l’année. Les besoins étaient criants dans la région. Déjà, les nouvelles heures disponibles sont presque toutes réservées », a-t-il mentionné.
Présente à la cérémonie d’inauguration, la patineuse de vitesse Kalyna Roberge, médaillée olympique originaire de la région, a souligné l’importance « d’agir maintenant pour permettre aux talents d’ici de se dépasser », et ce, sans s’expatrier à Montréal comme elle a dû le faire.
La nouvelle patinoire a été construite par l’entrepriseHonco, qui a misé sur l’efficacité énergétique du nouveau bâtiment, notamment avec des récupérateurs de chaleur et de l’éclairage éconergétique. La caisse Desjardins de la Chaudière a aussi fourni 50 000 $ pour le projet.
L’arrivée de cette nouvelle patinoire engage financièrement la Ville de Lévis à 324 000 $ en location d’heures par année et à un montant annuel de financement de 200 000 $.
Danielle Roy-Marinelli pense qu’avec cette nouvelle infrastructure, qui s’ajoute au centre des congrès et au stade de soccer, la ville de Lévis devient « pas mal autonome » et est prête à accueillir des événements de grande envergure.
Article de Isabelle Morin. Reproduit avec autorisation.