Site du Fort no 3 : vecteur d’une identité collective ?

Par | 19 mars 2008 |

J’ai trouvé au hasard d’une recherche un essai de maîtrise de l’École d’architecture de l’Université Laval sur le site du Fort no 3.

Constatant l’état d’abandon et d’oubli du lieu du Fort no 3 à Lévis, significatif autant pour le paysage urbain que pour la mémoire collective, l’essai de maîtrise de Mathieu Turgeon pose que ce lieu a le potentiel de devenir un apport important à l’identité collective de la population lévisienne.

Pour l’auteur, le site est significatif pour la population lévisienne du fait de son passé d’ancien fort no 3 de la Pointe-Levy, donc partie constituante du système de défense de Québec à la fin du 19e siècle, et de cimenterie Béton Lévis, industrie d’envergure sur la rive sud.

En plus de son histoire et des traces qu’il en reste, M. Turgeon a voulu se questionner sur l’état d’abandon actuel pour ses qualités physiques, du fait de sa taille, de sa position stratégique surplombant légèrement la ville et des espaces physiques abandonnés qui s’y trouvent.

À la lumière de son analyse, le projet proposé veut rendre accessible le lieu militaro-industriel, en stimulant des habitus et des répétitions; des déambulations; des rencontres; des actions et des évènements, afin qu’il soit approprié par cette population, et qu’il actualise et renforce son sentiment d’identité collective.

Même s’il s’agit d’un document académique, l’essai de M. Turgeon reste compréhensible pour la plupart des gens. Les néophytes intéressés par l’histoire du site trouveront plus satisfaisant le chapitre 2.2 intitulé Mémoire et traces ainsi que le chapitre 3 où M. Turgeon nous présente son projet architectural

=> Consultez l’étude de Mathieu Turgeon ici.

Catégorie(s) : Patrimoine

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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