Source : Radio-Canada.ca
Certains dirigeants d’entreprises affirment qu’ils ont besoin du gaz naturel qu’amènerait le port méthanier de Lévis.
à Lévis, des entrepreneurs s’inquiètent d’un éventuel échec du projet de port méthanier Rabaska. En plus des dizaines de millions de dollars en retombées économiques qu’amènerait le projet, certains dirigeants d’entreprises affirment qu’ils ont besoin du gaz naturel que fournirait le port. L’entrepreneur Martin Chouinard de Teknion Roy & Breton, croit qu’il y aura de moins en moins de gaz naturel disponible au cours des prochaines années. Actuellement, son entreprise qui fabrique des meubles s’approvisionne dans l’Ouest canadien.
Il n’y a pas que le GNL comme solution en approvisionnement de gaz.. À court terme, il y a du gaz naturel de disponible au Québec. En effet, à elle seule, la fermeture de la centrale de Bécancour rend disponibles 920 millions de mètres cubes de gaz naturel par année. C’est l’équivalent de 10 méthaniers de 160 000 mètres cubes de GNL. La diminution des opérations forestière débloque aussi de très grandes quantités de gaz naturel. À moyen terme, de nouveaux puits découverts près de Bécancour entreront en production. Au début de mars 2007, une filiale du géant Talisman Energy, Questerre Energy Corp , annonçait une découverte significative de gaz naturel dans le puits Gentilly #1, situé sur la rive-sud du St-Laurent à 30 km de Trois-Rivières. Les tests préliminaires annoncent un débit de 4,5 millions de pieds cubes par jour ou 127 425 mètres cubes par jour. Rabaska n’apporterait que 160 000 mètres cubes par 6 jours! Il faudrait presque 5 Rabaska pour équivaloir au puits Gentilly #1. De plus, ce puits est situé à côté du gazoduc existant. Pas besoin de construire de centrale de liquéfaction pour faire du GNL, des méthaniers pour le transport, des réservoirs de stockage de GNL et d’usine de vaporisation de GNL. Juste besoin de raccorder le puits au gazoduc! http://www.searchanddiscovery.net/documents/2007/07069east_sect_abs/abstracts/theriault.pdf Vers la fin mars 2007,
Intéressant, mais je ne comprends pas comment la diminution des opérations forestière débloquerait de si grande quantité de gaz naturel. Merci de m’éclairer.
Le gaz naturel et les industries forestière et papetière. Le Conseil de l’industrie forestière du Québec affirme que son industrie consomme du gaz naturel. Dans une lettre ouverte remise aux médias, le p.-d.g. du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), «Guy Chevrette, a rappelé l’importance, pour cette industrie grande utilisatrice de carburants fossiles, de pouvoir miser sur une source d’approvisionnement en gaz naturel diversifiée.» http://www.ledevoir.com/2007/07/17/150567.html La firme de comptabilité internationale Price Waterhouse Coopers parle de l’importance de l’eacute;nergie dont le gaz naturel pour la rentabilité de ce type d’industrie. «Comme l’industrie forestière et papetière et de l’emballage est un grand consommateur d’énergie, ses résultats financiers ont souffert sensiblement de cette hausse. Ce ne sont pas seulement les prix de l’électricité et du pétrole aux États-Unis et en Europe qui ont monté, mais aussi ceux du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié, et ce de façon marquée.» http://www.pwc.com/extweb/pwcpublications.nsf/docid/F20E609016A36317852570CA0017CD3F Price Waterhouse Coopers. En fin «le Conference Board souligne que deux facteurs pourraient assombrir le contexte économique pour l’industrie papetière: une appréciation du dollar canadien ainsi que la flambée des prix de l’énergie. Les auteurs de l’étude précisent à cet égard q
Rectificatif sur les approvisionnements en gaz naturel. Les tests préliminaires du puits Gentilly #1 permettent d’espérer, cependant selon le débit actuel de gaz naturel à l’état vapeur le puits mettrait environ 750 jours pour remplir un méthanier de 160 000 mètres cubes de gaz naturel liquéfié.