« Je ne voudrais pas ça dans ma cour » : Un expert se prononce sur la présence de biogaz migrateurs au Parc du Rigolet

Par | 11 février 2009 |

Source : Journal de Lévis

Même avec une concentration très faible de biogaz, cela peut créer une étincelle », a soutenu Alfred Jaouich, professeur spécialisé en géologie de l’environnement à l’Université du Québec à Montréal, après avoir pris connaissance du dossier.

Ainsi, il précise que même à une concentration de 5%, les risques étaient bien réels pour les résidents à proximité. C’est que, selon lui, les biogaz ont la propriété de se concentrer rapidement, surtout dans une résidence close et en particulier pendant l’hiver où les maisons sont closes et chauffées. Il croit que la proximité de l’ancien site d’enfouissement fait en sorte que les biogaz peuvent migrer et ensuite se concentrer. Reste à voir comment se produit la migration vers les demeures. Pour tous ceux à qui le terme biogaz n’évoquerait rien, M. Jaouich précise que c’est exactement comme le gaz naturel, mais en plus dilué. Voilà qui précise le caractère combustible d’un tel gaz. « Il y a de quoi inquiéter les citoyens, affirme le spécialiste, je ne voudrais pas avoir ça dans ma cour. »

Outre les dangers de déflagration, la présence de biogaz dans une maison crée un environnement plutôt malsain pour ceux qui y habitent et peut causer des nausées, entre autres. Et il ajoute que les déchets enfouis jusqu’au milieu des années 70 ne produisent probablement pas que du méthane.

Mais pour ce qui est des biogaz, il explique que certaines solutions pourraient aider à la situation, par exemple l’installation de torchères qui auraient pour effet de favoriser la combustion des biogaz. Les déchets devraient toutefois être préalablement confinés dans un même endroit. Aussi, il suggère de les capter, mais il précise qu’il s’agit d’un moyen plutôt onéreux. Les biogaz pourraient ensuite être utilisés à bon escient, tel que pour le chauffage d’entreprises. Cependant, il soutient que l’idéal serait d’enlever tous les déchets


Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation.

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