Le parc du Rigolet devait être décontaminé

Par | 26 janvier 2009 |

Article de Marc St-Pierre. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

Quand elle a pris les rênes de la nouvelle grande ville, l’administration du maire Jean Garon a envisagé de décontaminer le parc du Rigolet. à l’époque, le conseiller Alain Lemaire, qui siège maintenant dans l’opposition, était « parrain » du quartier Saint-Romuald. « Dès 2002, nous avions envisagé de développer à cet endroit un parc des oiseaux, des jardins communautaires et des équipements sanitaires publics. C’était un projet de la nouvelle ville. L’intention, c’était de faire de l’endroit un véritable parc », indique-t-il, en évoquant la valeur patrimoniale et environnementale du secteur, l’embouchure de la rivière Etchemin et la proximité de l’hôtel de ville.

« C’est quand il a été question de construire les équipements sanitaires que le chat est sorti du sac. Les fonctionnaires de l’ancienne Ville de Saint-Romuald nous ont précisé que nous ne pouvions pas construire dans l’état des choses », dit-il. C’est-à-dire en l’espèce qu’un étang avait naguère été comblé par des déchets domestiques, que l’endroit était en conséquence contaminé et que deux analyses faites du temps de l’ancienne Ville de Saint-Romuald le confirmaient. « Il est apparu aussi que l’égoût collecteur qui traverse l’endroit devait être refait », ajoute le conseiller, précisant que l’ouvrage et les égoût des résidences qui y étaient rattachés servaient de voie migratoire aux biogaz. C’est dans ce contexte que l’administration Garon a décidé de décontaminer, et a commandé une étude à la firme enrironnementale Inspec-Sol, entretenu des échanges avec le ministère de l’Environnement pour savoir « quoi faire » et « quoi ne pas faire », assuré un suivi environnemental, établi un budget, etc.

« Ce qui était prévu, c’était de récupérer les déchets et les sols contaminés en creusant avec une pelle mécanique et de les expédier par camions au site d’enfouissement de Saint-Lambert. Les matières enlevées auraient été remplacées par du sable », illustre à grands traits M. Lemaire.

Dans le discours du budget 2005, le maire Garon avait fait état de travaux de restauration de 1,1 million $ . « Un projet conditionnel à l’obtention de subventions », avait-il précisé.

« Quand nous avons présenté le projet au gouvernement, on nous a dit que l’enveloppe était vide et qu’il faudrait attendre au prochain exercice financier. Mais il y a eu les élections », se souvient le conseiller Lemaire.

« Nous (l’opposition) ne savons pas ce qu’il en est du dossier à l’heure actuelle. Nous ne sommes pas mis au courant », conclut-il.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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