L’école Pointe-Lévy fait table rase de la vaisselle jetable

Par | 5 février 2010 |

Source : Le Peuple Lévis

La cafétéria de l’école Pointe-Lévy prend le virage vert en remplaçant la vaisselle jetable par une vaisselle et des ustensiles lavables. Le projet qui a fait l’objet d’une étude d’impact a reçu l’aval de plusieurs partenaires.

L‘école Pointe-Lévy de la Commission scolaire des Navigateurs (CSDN) est la toute première du territoire à prendre les grands moyens pour atténuer l’impact de sa cafétéria sur l’environnement. Cette une idée des élèves du Comité environnement qui est à l’origine de ce projet, dont s’est fait l’initiatrice Line Painchaud, animatrice de vie spirituelle.

Le point de presse, tenu jeudi, a permis d’apprendre que 75% des déchets produits dans l’ensemble de l’établissement provenaient de la cafétéria et qu’il fallait 59 camions, annuellement, pour les transporter vers l’incinérateur. L’utilisation de la vaisselle lavable est plus onéreuse que la jetable, mais son coût, démontre l’étude, va s’atténuer au cours des années.

« Les coûts pour la société sont beaucoup plus élevés lorsque l’école utilise de la vaisselle jetable, a expliqué Pierre Boulanger, directeur de l’école, car le montant à débourser pour l’élimination des déchets produits s’élève à 15 364$ par année alors qu’il pourrait être réduit à 3 841$ si l’école utilisait de la vaisselle lavable.»

Le concessionnaire de la cafétéria, Laliberté et associés, a collaboré même si cela apporte des changements à l’organisation du travail, dont le lavage de cette vaisselle. Divers travaux comme le raccordement de la laverie et l’acquisition de divers équipements ont été nécessaires à ce virage. La CSDN y a investi plus de 30 000$ depuis quatre ans.

Dépenses d’énergie
« Cette orientation entraîne des dépenses d’énergie supplémentaire, a admis le président de la CSDN », Léopold Castonguay. Ce dernier a toutefois expliqué qu’un projet de récupération de la chaleur contenue dans l’eau de lavage de la vaisselle et de celle utilisée par le secteur coiffure du Centre de formation professionnelle, jouxté à l’école, faisait l’objet d’une analyse.

La Ville de Lévis a contribué à l’étude d’impact alors que le Fonds écomunicipalité IGA, la Caisse Desjardins de Lévis et Recyc-Québec ont consenti au total pour plus de 10 000$ à la réalisation de ce projet.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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