Transport en commun à Lévis : La solution ne ferait peut-être pas appel au fonds d’immatriculation

Par | 24 janvier 2010 |

Source : Le Peuple Lévis

Le député de Lévis, Gilles Lehouillier, croit que la solution tant attendue pour l’amélioration du transport collectif à Lévis ne passera peut-être pas par la récupération du 1,2 M$ du fonds d’immatriculation qui échappe à Lévis. Il assure en contrepartie que les solutions à être annoncées sortiront des sentiers battus.

La presse était invitée au bureau de conscription du député de Lévis, vendredi dernier, pour la présentation du bilan de la première année de son mandat. La question du transport collectif à Lévis était à l’ordre du jour, mais compte tenu de la grande médiatisation du sujet ces derniers jours, Gilles Lehouillier s’y est attardé davantage.

Il a d’abord tenu à préciser que contrairement à ce que laissaient entendre certains médias, il n’y avait aucune tension entre la Ville de Lévis et le ministère des Transports à ce sujet. La mairesse de Lévis et la ministre Julie Boulet sont régulièrement en contact, assure Gilles Lehouillier. « Danielle Roy Marinelli et moi-même avons eu l’occasion de nous entretenir avec la ministre lors de son passage au Centre de congrès mercredi », a-t-il précisé.

Il a donné l’heure juste en indiquant que le mandataire Georges Gratton, qui a été chargé, en avril dernier, de trouver des solutions pour régler cette problématique, était en ce moment en discussions intensives avec les fonctionnaires du ministère des Transports pour faire émerger des solutions nouvelles. « Je vous le dis, nous sommes en mode solution et sommes très actifs », a insisté le député.

Il faut agir rapidement
Gilles Lehouillier assure qu’il est loin d’être inactif dans ce dossier comme les associations péquistes du territoire le laissent entendre. Pour ce qui est du fonds d’immatriculation, le député considère que de tenter d’en rapatrier une partie serait à l’origine d’une pomme de discorde. « Ce serait lancer le débat dans tout le Québec, a-t-il affirmé. C’est cette demande répétée qui nous a conduits dans un cul-de-sac. Oui, il faut agir rapidement, mais on le fait de façon responsable et non dans une joute de bras de fer. On l’a fait dans le passé et ça n’a jamais fonctionné », a conclu le député.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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