Un surplus budgétaire au rendez-vous pour une troisième année

Par | 17 mai 2005 |

Pour une troisième année consécutive, la Ville de Lévis a enregistré un surplus budgétaire en 2004, confirmant le bien fondé du modèle de gestion mis de l’avant par l’administration du maire Jean Garon qui allie contrôle des dépenses, développement économique et qualité de vie des citoyens.

Le Rapport financier 2004 déposé aujourd’hui par le Directeur des finances et des services administratifs de la Ville indique un excédent des revenus sur les dépenses de 1 286 000 $ pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2004.

Le surplus 2004 s’explique par des revenus plus élevés de 3 006 000 $ par rapport aux prévisions budgétaires amendées. Ces revenus additionnels ont plus que compensé la hausse de 1 720 000 $ enregistrée au chapitre des dépenses tel que l’illustre le tableau suivant :

 

Budget initial
Budget amendé
Résultats réels
écart
$
écart
%
Revenus
128 041 000
129 971 000
132 977 000
3 006 000

129 971 000

131 691 000
(1 720 000)
(1,3 %)
Surplus 2004
1 286 000
1 286 000
1,0 %

Encore une fois, la vigueur de la construction et du marché immobilier est la principale cause de la hausse significative des revenus de la Ville. Les droits de mutation perçus sur les transactions immobilières se sont en effet élevés à 3 550 000 $, soit 1 375 000 $ de plus que prévu.

Au chapitre des dépenses, la fluctuation la plus importante a été enregistrée à la Direction réseaux et équipements qui gère un budget de 44 millions de dollars. L’écart entre les prévisions et les dépenses réelles y a été de 1 853 000 $, ou 4,3 % attribuable principalement aux opérations de déneigement qui ont coûté 841 000 $ de plus que prévu et aux dépenses d’énergie avec une hausse de 663 000 $.

Une marge de manoeuvre nécessaire
Avec les résultats financiers 2004, les surplus générés par la nouvelle Ville depuis sa création s’élèvent maintenant à 11 millions de dollars :

Surplus 2002 : 5 436 000 $

Surplus 2003 : 4 276 000 $

Surplus 2004 : 1 286 000 $

Total : 10 998 000 $

« Ces surplus nous ont aidé à btir la Ville nouvelle sans fluctuation importante du fardeau fiscal moyen de nos contribuables ni d’alourdissement de notre endettement », a indiqué M. Garon. De fait, la taxe foncière de base est demeurée inchangée à Lévis depuis 2002, malgré les nombreuses charges nouvelles que la ville a dû absorber, notamment au niveau de la police et de la sécurité incendie. De plus, la dette propre de la ville était au 31 décembre 2004 inférieure de 8,9 millions de dollars à ce qu’elle était au 31 décembre 2001.

M. Garon s’est par ailleurs réjoui que l’écart entre les prévisions budgétaires et le résultat final ne soit plus que de 1 %. « Notre but n’est pas de faire des surplus mais de gérer de la manière la plus réaliste possible en prévoyant une certaine marge de manoeuvre pour les imprévus. L’évolution à la baisse du surplus annuel depuis la création de la ville traduit un progrès constant dans la qualité des prévisions budgétaires de la ville à mesure que nous accumulons de l’expérience dans la gestion d’une ville de plus de 126 000 habitants », a déclaré M. Jean Garon.

Une année d’investissements
L’année 2004 a été marquée par une augmentation importante des investissements de la Ville dans ses infrastructures, immeubles et équipements. Ces immobilisations sont en effet passées de 24 millions de dollars en 2003 à 30,4 millions en 2004, une progression de 26 %.

Les efforts les plus significatifs ont été réalisés au niveau des réseaux d’aqueduc et d’égout (5,1 M $), des parcs et terrains de jeux (1,7 M $), des rues et trottoirs (5,7 M $), des bibliothèques et édifices communautaires (4,2 M $), des véhicules et machineries (6,3 M $). « Tous ces investissements se sont traduits par de meilleurs services aux citoyens et citoyennes notamment dans les opérations de déneigement qui ont grandement été améliorées par l’ajout ou le remplacement d’équipements pour un total de 4 millions de dollars », a indiqué M. Garon.

Une dette sous contrôle
Malgré cet effort important au chapitre des investissements, la dette propre de la Ville est demeurée en 2004 bien en-deça de ce qu’elle était en 2001. La dette à long terme s’établissait au 31 décembre 2004 à 163 389 000 $, en hausse de 1,2 M $ par rapport au 31 décembre 2003 mais en baisse de 8,9 M $ par rapport au 31 décembre 2001, lors de la création de la nouvelle ville.

Même en tenant compte de l’endettement des organismes relevant de la Ville, essentiellement la Régie des déchets des Chutes-de-la-Chaudière et la Société de transport de Lévis, qui s’est accru lui aussi de 1,2 M $ en 2004, la dette totale nette de la Ville de Lévis demeure inférieure de 4,8 M $ ou 2,6 % à ce qu’elle était à la fin de 2001.

Selon M. Garon, le Rapport financier 2004, tout comme les premières indications de 2005, permettent d’entrevoir avec optimisme les prochains mois, d’autant plus qu’un déblocage intéressant est attendu du côté des programmes d’infrastructures à frais partagés avec les gouvernements du Québec et du Canada, de même que du côté d’un retour aux municipalités d’une partie de la taxe fédérale sur les carburants.

Plusieurs dossiers importants devraient connaître d’heureux développements, notamment ceux du Centre de congrès et d’exposition, des grands parcs (Grande Plée Bleue et Pointe de la Martinière), du pôle commercial de la tête des ponts ou encore du réaménagement de l’échangeur Lagueux. « 2005 sera encore une année exceptionnelle sur le plan de la croissance, ce qui nous permettra de continuer à travailler à l’amélioration de la qualité de vie et des services aux citoyens, sans alourdir notre endettement ni le fardeau fiscal moyen des contribuables », a conclu M. Garon.

Source : Ville de Lévis – Direction des communications

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