Article de Mélanie Labrecque. Le Peuple Lévis.
Le prolongement de la rue Saint-Omer jusqu’à l’autoroute 20 devrait se concrétiser d’ici quelques années. Les premiers travaux d’aménagement devraient débuter d’ici 2016.
L’un des scénarios qui est à l’étude par la Ville de Lévis se réaliserait en trois phases, confirme le maire Gilles Lehouillier.
« Dans un premier temps, on aurait le prolongement de Étienne-Dallaire jusqu’à Saint-Omer. Dans une seconde phase, nous prolongerions Saint-Omer jusqu’à Étienne-Dallaire et dans une troisième phase, en collaboration avec le ministère des Transports, nous aménagerions des voies de desserte, le long de l’autoroute 20, qui mèneraient à une passerelle qui passerait par dessus l’autoroute et qui serait le prolongement de Saint-Omer. »
Tous ces nouveaux tronçons de route seraient à quatre voies.
Le ministère des Transports entrerait alors en jeu pour le réaménagement de l’échangeur de la route Kennedy et évaluer la meilleure façon de relier la passerelle aux voies de desserte. « Je profite de l’occasion pour dire aux candidats que l’échangeur Kennedy c’est une priorité et que c’est une question économique. », insiste le maire qui utilisera la campagne électorale pour faire entendre ses demandes au gouvernement.
Ces travaux impliquent aussi que la Ville devra traverser l’ancien dépotoir ce qui pourrait faire intervenir le ministère de l’Environnement après que des tests et des analyses de sols seront effectués. Lévis devra également négocier avec les promoteurs immobiliers qui sont propriétaires des terrains.
Secteur achalandé
Le réaménagement de l’échangeur Kennedy ainsi que le prolongement de la rue Saint-Omer deviennent prioritaires pour M. Lehouillier qui rappelle que le flot d’automobilistes qui empruntent ce quadrilatère est très important. De 20 000 à 25 000 véhicules passent par ce secteur quotidiennement.« Ce n’est pas une dépense, c’est un investissement. La tour que Desjardins vient de faire, l’UQAR avec 3200 étudiants, l’Hôtel-Dieu de Lévis avec 3500 personnes, la consolidation de son caractère régional, la venue de la radiothérapie. Ça veut dire que Lévis va desservir tout le territoire de l’est du Québec en radiothérapie ça amène du trafic », insiste-t-il rappelant qu’actuellement toutes ces personnes passent par le même chemin.
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