Quartier Lamartine : le développement reprend avec Quirion

Par | 22 mars 2018 |

Article de Aude Malaret. Le Journal de Lévis.

Crédit photo: Courtoisie.

Depuis le 12 mars, les engins de chantier sont en action. Les travaux ont commencé avec le déboisement de la partie du terrain sur laquelle se tiendra la première phase du projet. Des terrains non bâtis, au nombre de 34, seront vendus à partir du mois de juillet. Dans un même temps, la construction des appartements débutera et devrait durer deux ans. La réalisation d’un parc est aussi dans les plans, ainsi qu’un bassin de rétention.

« Nous avons 34 terrains résidentiels, qui vont être mis en vente sous peu, et on a aussi des conciergeries, c’est-à-dire des appartements. Il y en a environ 180 dans la première phase, qui seront répartis en 4 bâtiments », explique Jacques Quirion, le promoteur. Chaque bloc devrait être doté de quatre étages et posséder un stationnement intérieur afin de répondre aux besoins d’une clientèle en recherche d’un certain confort.

« Les blocs appartements seront situés du côté du chemin de fer, tandis que les terrains résidentiels seront parallèles à la rue Lamartine. Lors de la deuxième phase, les appartements seront construits le long du futur boulevard Étienne-Dallaire », précise-t-il. Le lancement de la deuxième phase interviendra au printemps 2019. Un total de 400 nouveaux logements verront le jour dans les six ans suivants, répartis entre des jumelés et une résidence.

<>« Tout le secteur à l’ouest de la vieille rue Lamartine a le même zonage. Pour faire une transition, on a fait des maisons adossées à d’autres maisons. On fait toujours comme ça, comme dans la rue Bossuet, avec une transition. Ensuite, on commence avec les jumelés, puis les gros gabarits. C’est la Ville de Lévis qui a décidé ça », commente le promoteur.

Tout comme l’ouverture de nouvelles rues et l’interconnexion des réseaux d’aqueducs. « C’est sûr que ça va faire du changement. Mais c’est la volonté de la Ville d’avoir ce changement », ajoute-t-il.

Le déboisement nécessaire
Jacques Quirion dit partager la tristesse des habitants de l’actuelle rue Lamartine quant à la disparition du boisé. Mais l’abattage était une nécessité, explique-t-il, en raison de la nature du sol. Il reviendra ensuite aux futurs acquéreurs de replanter de la végétation sur leur terrain, selon ce qu’ils souhaitent.

« C’est à cause de la géologie du terrain, c’est dans le roc. Sinon, on ne les aurait pas coupés. Pour les futurs propriétaires qui vont bâtir, ces terrains sont rocailleux. Il y a un cran de roc d’environ six mètres de hauteur qu’il faut détruire. C’est strictement pour ça qu’on coupe les arbres. On va avoir des travaux de dynamitage. Vous pouvez être certains que si on avait pu garder les arbres, on les aurait gardés. Ç’a toujours été notre philosophie de garder le plus d’arbres possible. Malheureusement, ceux-là, on n’était pas capables », regrette-t-il.

Les dernières constructions remontent aux années 1970. « On n’a jamais su ce qui allait se produire », rappelle Jacques Quirion. Le futur quartier sera résidentiel, homogène du point de vue architectural et neuf. « J’ai hâte de le commencer. Les gens vont aimer y demeurer, car c’est près de tout. Les gens qui vont être sur la nouvelle rue Lamartine vont pouvoir aller à pied dans les commerces sur Kennedy. C’est un beau quartier urbain qu’on va faire. La ville grandit », conclut-il.


Reproduit avec autorisation.

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