Projet de port méthanier à Lévis : L’étude d’impact de Rabaska dévoilée aujourd’hui

Par | 26 janvier 2006 |

Source : Le Soleil

Prise deux pour Rabaska, l’étude d’impact portant sur le projet méthanier de 700 millions $ à Lévis sera rendue publique aujourd’hui.

« Il s’agit d’une belle grosse brique », a précisé hier le porte-parole Simon Poitras, faisant état du document qui sera dévoilé à Lévis par le chef du projet, Glenn Kelly.

Les autorités gouvernementales, les ministères de l’Environnement fédéraux et québécois notamment, auront déjà reçu les quelque 2000 pages de recherches et d’études tous azimuts qu’ils ont exigées. Répartie en cinq tomes, cette documentation servira de plat de résistance aux audiences publiques conjointes que tiendront le BAPE et l’Agence canadienne, plus tard cette année ou en 2007.

Dans les jours qui viennent, une documentation allégée, soit une brochure de quelque 40 pages, sera largement diffusée dans Lévis, Beaumont et l’île d’Orléans.

Débat ravivé
L’étude d’impact porte tout à la fois sur le terminal qui doit prendre place dans l’est de Lévis, près des limites de Beaumont, et le gazoduc, qui joindra la tête du réseau gazier de Trans Québec et Maritimes, dans le quartier Saint-Nicolas, à l’ouest du territoire lévisien. Sa publication jettera vraisemblablement quelque huile nouvelle sur le feu de débat suscité dès le départ par le projet, il y a près de deux ans.

Des groupes comme Rabat-Joie, à Beaumont, l’Appel, à Lévis, et l’association de l’ïle d’Orléans contre le port méthanier, le GIRAM aussi, sont toujours convaincus que Rabaska n’a pas sa place dans l’environnement de la Rive-Sud. Ou comme le pensnet des groupes verts nationaux, n’a pas sa place du tout au Québec.

À l’opposé, s’est récemment constitué dans la gent d’affaires lévisiennes le Regroupement d,appui au projet Rabaska, initiative qui a aussitôt été saluée par la Chambre de commerce comme étant une réponse à ses appels à la mobilisation des milieux d’affaires.

« La Chambre de commerce de Lévis a toujours soutenu qu’un tel projet, compte tenu de l’importance des enjeux qu’il soulève, doit suivre le processus strict et rigoureux imposé par les instances compétentes concernées dont notre société s’est dotée, notamment le bureau des audiences publiques en environnement (BAPE). Dans ce contexte, il est important que toutes les parties interpellés par ce projet, incluant ceux et celles qui sont favorables à sa réalisation, fassent valoir et défendent leur point de vue devant ces instances », a indiqué le président de la Chambre, Stéohane Labrie, dans une communication aux médias.

Parralèlement au débat public, une contestation juridique pourra être enclenchée par Rabaska devant les tribunaux à l’encontre de la réglementation de Beaumont portant sur l’entreposage de matières explosives sur le territoire municipal et jusqu’à un kilomètre au-delà de ses limites. Lendroit choisi par Rabaska se situe justement à moins d’un kilomètre de ÙBeaumont. « Cela porra prendre in peu de temps, mais la réglemntation sera contestée. Nos avocats travaillent là-desus », a répété Simon POitras.

D’échos émanant de municipalités limitrophes, il ressort que la réglementation beaumontoise a froissé un certains nombre d’élus. À Lévis, est est notamment l’objet d’un examen des services juriques municipaux.

Le GIRAM a pour sa part écrit au ministre Thomas Mulcair pour faire valoir que le « non-respect d’un règlement municipal rendra l’étude d’impact irrecevable ».


Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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