Enfin une image ! : La Boîte à science a dévoilé les plans de ses installations

Par | 30 octobre 2008 |

Source : Journal de Lévis

Un bâtiment LEED-platine, conçu pour s’intégrer au Parc des Chutes-de-la-Chaudière
Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

« C’est la première fois que les gens ont une image de ce dont ça a l’air. Ça va mettre du concret », commente avec enthousiasme Manon Théberge,directrice générale de la Boîte à science. Elle a dévoilé ces plans de même que le contenu des expositions le 23 octobre dernier lors de la 3e édition du Déjeuner des 100 leaders tenu au Château Frontenac.

Un bâtiment LEED-Platine intégré au Parc des Chutes-de-la-Chaudière, des installations « 100% family proof » sans escaliers pour faciliter l’accès en poussette, quatre salles d’exposition en plus d’un observatoire et d’une Cour des sciences, c’est ce qu’offrira la Boîte à science à ses visiteurs. Le projet sera déposé en décembre au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation et sera soumis à l’étude des crédits du printemps 2009. Si tout se passe bien, la construction devrait débuter au cours de l’année 2009 et le centre de science ouvrirait ses portes en 2011.

Investissement de 55 M$
Le bâtiment et ses contenus sont estimés à 55 M$. Le budget annuel est quant à lui estimé à 10 M$. Pendant la construction, 788 emplois seront générés et 120 nouveaux emplois durables seront créés. L’impact économique est évalué à 78 M$ pendant la construction et ensuite à 8 M$ par année. La Boite à science bénéficie de plusieurs appuis pour son projet de centre de sciences. Présent lors du Déjeuner des 100 leaders, Mario Lévesque, président de la Chambre de commerce de Lévis, a commenté la venue de ce nouvel attrait. « Bien qu’elle soit la 7e en taille, la région de Québec et Lévis est la seule parmi les 20 plus grandes du Canada à ne pas bénéficier des effets d’un centre de sciences. Il est temps que la région bénéficie des avantages d’une telle institution.

« La région doit faire le choix de l’innovation et de la jeunesse. L’avenir de notre région dépend de la capacité de nos jeunes à penser autrement et à se démarquer. Le bâtiment sera un signal clair : vous entrez ici dans une région qui innove, qui est dédiée à la famille et tournée vers l’avenir! » a souligné Danielle Roy Marinelli, mairesse de Lévis.

Ce qu’on y verra

« L’expérience des visiteurs commence en arrivant sur le site », a expliqué Mme Théberge. La vue sur les ponts sera maintenue, le stationnement comporte des aires vertes de même que des marais pour traiter l’eau de ruissellement et des allées piétonnes où les visiteurs prendront un premier contact avec la science. Le hall d’entrée du centre sera ouvert gratuitement à tous les visiteurs du parc qui y trouveront un café et des toilettes.

Le centre se subdivise ensuite en quatre salles d’exposition, un observatoire, une cour des sciences et une salle science et société. Au programme, démonstrations, discussions mais surtout expérimentation. « Le but n’est pas de remplacer l’école mais plutôt de faire en sorte de se sentir bon et de donner le goût d’étudier là-dedans. Le message n’est pas que les sciences s’est facile, mais plutôt que tu es capable de le faire. Il s’agit de développer un sentiment de compétence et pas seulement chez les jeunes mais aussi chez les adultes », a soutenu Mme Théberge.

La directrice générale de la Boîte à science ne tarit pas d’éloges sur ce que proposera son centre de sciences et aussi sur la salle nos entreprises. « J’ai beaucoup de plaisir avec cette salle, parce que ça parle des gens d’ici pour inspirer les gens d’ici. »

En terminant, Manon Théberge rappelle qu’un centre de sciences n’est pas un musée. Les gens vont dans un centre de ce genre pour expérimenter. Elle a donc bien hâte que les gens viennent assembler des moteurs, construire des ponts, expérimenter la numérisation 3D et plus encore. « Les gens pourront expérimenter des choses qui ne se trouvent pas ailleurs », a-t-elle conclu.


Article de Nathalie St-Pierre. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Non classé

À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

Un commentaire sur “Enfin une image ! : La Boîte à science a dévoilé les plans de ses installations

  1. Jean Cazes

    Géographe de formation, ayant travaillé un peu dans le domaine de la vulgarisation scientifique (guide-interprère à Cap-Tourmente, piges pour le magazine Franc-Vert, cofondateur de la Société de conservation et de mise en valeur de la Grande Plée bleue), je continue à me désoler de la localisation projetés d’un projet pourtant « nécessaire » dans notre région. J’ai cité ce billet dans Québec Urbain et je me suis exprimé ainsi: « Je persiste et je signe: voici, après mûres réflexions, dans l’ordre, les 5 endroits qui me semblaient les plus appropriés: 1- L’endroit par excellence, le secteur de la TRAVERSE de Lévis (accès facile, complément au Musée de la Civilisation en face – comme à Ottawa -, site qui fait l’objet depuis des décennies de discussions sur sa mise en valeur, importance du point de vue attraits géographiques et naturels propices à l’interprétation, présence d’une piste cyclable

    Répondre
  2. Claude Gelinas

    Je me suis rendu à la séance d’information et c’était clair que les citoyens de Lévis qui s’y sont rendu étaient contre le choix du site, dans le parc des Chutes-de-la-Chaudière. Certes, l’idée d’une « boîte à sciences » vaut la peine d’être évaluée mais pas s’il faut « absolument » l’établir dans la magnifique zone boisée (en bordure de l’échangeur des ponts) qui ne devrait pas être défigurée… surtout pour un projet de cette nature.

    Répondre

Répondre à Claude Gelinas Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *