Un bon projet… pas à la bonne place

Par | 17 juin 2008 |

Source : Le Soleil

Le conseiller Alain Lemaire critique l’aménagement de la Boîte à sciences à Charny.

Placer la Boîte à sciences dans le secteur Charny du parc des Chutes-de-la-Chaudière, c’est un peu comme si un gros centre commercial y était construit avec 250 places de stationnement.

C’est l’image développée par le conseiller Alain Lemaire quand le plan directeur d’aménagement du parc des Chutes-de-la-Chaudière a été voté par une forte majorité, à l’occasion de la scéance de travail publique des élus lévisiens, heir soir.

Objet d’une récente consultation publique où ont été entendus quelques grincements, le plan directeur fait toute la place à la future Boîte à sciences lévisienne. Le projet, c’est précisément de construire un centre d’exploration des sciences de 40 millions $ qui occupera toute la partie est du parc, entre l’autoroute de la Beauce et la rivière Chaudière.

L’idée générale, c’est d’y créer une base régionale d’exploration pour les familles en matière d’actualité scientifique, de développement durable et d’innovation. L’échéancier prévoit la première pelletée de terre l’an prochain et une inauguration officielle en 2011.

Le projet a pu compter dès le départ sur l’appui de l’administration de Danielle Roy-Marinelli, il a aussi été applaudi par le maire de Québec, Régis Labeaume, qui s’est engagé à y contribué financièrement.

Mais pour Alain Lemaire, la mise en place du « gros centre » équivaudra à mettre fin à l’existence du parc côté Charny. Pour lui, le projet est bon, mais il n’est pas à la bonne place. Il se préoccupe également de planification budgétaire pour l’aménagement du lieu et des sommes qui devront, le cas échant, être puisées dans les coffres municipaux comme contribution au budget d’exploitation de la Boîte.

« Ce n’est pas demain que la Ville va devoir consentir des sommes à l’aménagement. Le projet est prévu pour 2011. Nous avons le temps de voir venir et de planifier », a observé la mairesse Danielle Roy-Marinelli.

« Il est possible que la Ville ait à s’impliquer éventuellement », a-t-elle ajouté, faisant référence au budget d’exploitation de la Boîte à sciences, qui se situerait à quelques 7 millions $ anuellement. Mais chaque chose en son temps, a noté la mairesse en substance, l’heure est maintenant à la recherche de subventions qui soutiendront le projet.


Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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