Le PCC devient Action Lévis

Par | 4 juin 2008 |

Source : Le Soleil

Le Parti des citoyens et des citoyennes (PCC) n’est plus. La formation politique, qui revendique l’opposition officielle à l’hôtel de Ville de Lévis, s’appellera désormais Action Lévis.

C’est ce qu’a indiqué la chef du parti municipal, Isabelle Demers, hier. « Notre parti est la seule formation politique représentant l’opposition officielle à la Ville de Lévis. Son souci premier est de toujours informer la population sur les enjeux réels des prises de décision de l’administration en place », a-t-elle ajouté, faisant notamment état des prises de position des élus de sa formation en matière de finances publiques.

Comme c’est souvent la règle dans un propos électoral, Mme Demers a ignoré le nom de Démocratie Lévis, dont les trois élus sont en principe dans l’opposition au conseil municipal, et celui de Lévis Force 10 de Danielle Roy-Marinelli, qui exerce le pouvoir au 2175, chemin du Fleuve. Quand il a été question de la mairesse, c’est sans plus pour indiquer que le PCC, « l’ancien parti de Jean Garon et de Danielle Roy-Marinelli, change de nom ».

« Nous avons tourné la page sur ce qu’était le PCC », a noté Mme Demers, évoquant une nouvelle équipe et une nouvelle vision.

Mais peut-être que la réflexion qui a cours à Démocratie Lévis l’amènera aussi à tourner la page, à l’occasion de son lac-à-l’épaule de septembre, ses équipiers choisissant éventuellement de passer armes et bagages dans le camp de Danielle Roy-Marinelli.

« Atomes crochus »
« Si on me questionnait sur une adhésion éventuelle à Lévis Force 10, je répondrais oui », a indiqué avec un sourire dans la voix le conseiller Robert Maranda, évoquant «les atomes crochus» des élus de sa formation avec ceux de Lévis Force 10. Des atomes crochus qu’il a lui-même développés en siégeant à l’invitation de Danielle Roy-Marinelli dans à peu près tous les comités de travail importants du conseil municipal, son collègue Simon Théberge étant appelé pour sa part au comité exécutif.

« Je ne pense pas que Démocratie Lévis soit sur les rangs lors du prochain scrutin », a-t-il ajouté, estimant que l’objectif de la campagne de 2005 «de se débarrasser de Garon» a été atteint et que le tableau politique est désormais celui d’une lutte à deux formations politiques.

Dans son esprit, il est clair que l’administration de Danielle Roy-Marinelli a un excellent bilan de gestionnaire. «Je souhaite que Lévis Force 10 soit réélu», a-t-il conclu, attrapant au vol la flèche lancée par la chef d’Action Lévis.


Article de Marc Saint-Pierre. Reproduit avec autorisation.

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