Innoparc à Lévis: une vitrine unique de développement durable

Par | 4 décembre 2009 |

Source: Le Soleil

Le nouveau parc technologique qui verra le jour à Lévis à l’automne en 2010 mariera haut savoir technologique et environnement, ce qui en fera une vitrine unique de développement durable en Amérique du Nord. à quelques jours du sommet de Copenhague, la première phase de 120 millions $ présentera une caractéristique révolutionnaire : l’Innoparc aspire à être carbone neutre, c’est-à-dire sans émission de gaz à effet de serre, comme le révélait Le Soleil le printemps dernier.

« Ce sera un laboratoire vivant d’intégration des nouvelles technologies », a illustré Richard St-Pierre, du Parc technologique du Québec métropolitain (PTQM), en conférence de presse, jeudi matin. Lévis a conclu, en 2007, une entente avec le PTQM pour la conception et le développement de l’Innoparc.

Ayant l’avantage de «partir d’une feuille blanche», les concepteurs ont peaufiné chaque détail pour en faire un lieu unique dans son engagement écologique ainsi que dans son aménagement pour stimuler la créativité et la productivité – une approche tendance surnommée «travailler, vivre et s’épanouir». On espère que ce concept agira comme une force d’attraction irrésistible sur la main-d’oeuvre, surtout les travailleurs de la génération Y.

à ce propos, l’aspect écolo de l’Innoparc devrait leur plaire. On favorise la mobilité durable : des stationnements souterrains et limités, une large piste cyclable et piétonne, du transport en commun et la construction de 1800 unités d’habitation à proximité. Un immense espace vert, le boisé des écarts, sera préservé. Les bâtiments, qui auront tous le même aspect architectural, seront orientés au sud pour profiter de l’éclairage et du chauffage naturel du soleil; l’eau de pluie sera recueillie; les fils enfouis; le bois et l’achat local privilégiés; etc.

« Lévis a été très avant-gardiste. Je suis sûre que ça va être payant», a déclaré au Soleil Nathalie Quirion, la directrice par intérim du PTQM. La Ville y gagne évide mment en diversification économique, «une valeur ajoutée pour Lévis », pour reprendre la mairesse Danielle Roy Marinelli.

Les représentants du PTQM évaluent qu’une trentaine d’entreprises de la Rive-Sud pourraient s’y établir à court et à moyen terme. L’Innoparc cherche aussi à recruter à l’international, ce qui accroîtrait sa visibilité et établirait sa réputation hors des frontières du Québec.

Infrastructures
Le parc d’une superficie de cinq millions de pieds carrés sera situé à la croisée de l’autoroute 20 et de la route du Président-Kennedy. La Ville investit 6,4 millions $ dans l’installation des infrastructures afin que l’Innoparc reçoive ses premiers locataires à l’automne prochain. La première phase peut accueillir 15 bâtiments. Une deuxième phase est sur la planche à dessin.

Comme l’avait révélé Le Soleil, le premier arrivant sera la nouvelle chaire de recherche industrielle en efficacité énergétique de l’école de technologie supérieure. Elle s’établira dans le premier bâtiment multilocatif, dont le promoteur est la firme Roche. Ce bâtiment signature dans sa conception écoénergétique et architecturale novatrice est une création de la firme Hudon Julien et Associés.


Article de éric Moreault. Reproduit avec autorisation.

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