Source : Journal le Peuple
Partenaire de la Ville de Lévis dans la gestion du parc des Chutes-de-la-Chaudière, l’organisme Les Amis du Parc des Chutes de la Chaudière demeure opposé à l’implantation d’un Centre d’interprétation en Science et Technologie à cet endroit.
Porte-parole ce cet organisme qui regroupe une centaine de membres, Jacques Demers énonce d’abord que le comité d’implantation mis sur pied par la Ville de Lévis n’a pas réussi à les convaincre que le parc c’est la place. Les données présentées ne sont « pas encore assez précises » pour le moment du moins.
« On ne veut pas être chatouilleux à l’extrême » précise celui qui a été maire de l’ex-ville de Bernières. Ce gradué en génie forestier et détenteur d’un doctorat en tourisme relève plusieurs irritants au projet. Les espaces de stationnement requis, la nature du déboisement qui serait nécessaire, l’achalandage que ça causerait et le surcharge inhérente sont autant d’éléments évoqués.
L’aspect naturel du parc
Mais avant tout cela, il rappelle certains des éléments figurant dans l’avis du Bureau des audiences publiques sur l’environnement aux termes des consultations reliées à l’implantation du barrage et de la mini-centrale hydroélectrique Innergez. Le BAPE recommandait, à la fin des années 90, « la conservation de l’aspect naturel» du site ». Jacques Demers, tout en appuyant sur cet élément, ajoute que le parc est aussi un site reconnu pour ses valeurs historique et archéologique et pour ses richesses écologiques.
« Il est primordial que ces ressources soient intégralement protégées sur l’ensemble du site », signale celui-ci. La porte n’est toutefois pas fermée hermétiquement. « On est parlable! », lance Jacques Demers. Questionné sur une localisation alternative, il suggère le voisinage immédiat de la nouvelle Université du Québec à Rimouski (Campus de Lévis). « Ça créerait un ensemble (éducatif) parfait! », selon lui tout en figurant la présence toute proche du centre de congrès en construction à Lévis.