Un Innoparc plus accessible

Par | 6 novembre 2014 |

Article de Érick Deschênes. Journal de Lévis.

Comme il l’avait dévoilé dans nos pages il y a quelques semaines, Gilles Lehouiller entend aller de l’avant avec le repositionnement de la mission de l’Innoparc. En effet, le maire de Lévis et son comité exécutif ont accepté les recommandations d’un comité d’experts pour ajouter des usages au parc technologique du quartier Lévis, le 28 octobre dernier.

« Les gens me disaient que les usages permis dans l’Innoparc étaient trop restrictifs et qu’ils sont liés uniquement à la recherche à l’état pur. La problématique, c’est que si on tente de faire un parc technologique qui est limité à ça, on n’ira pas bien loin. Alors, ce qu’on va faire, c’est d’ajouter des usages pour mélanger des créneaux de développement et de recherche. (…) On va y ajouter des vrais usages », a confirmé M. Lehouillier lors d’une entrevue téléphonique le 29 octobre dernier.

Rappelons que dans notre édition du 1er octobre, le premier échevin de Lévis avait révélé qu’un comité piloté par des représentants de la Direction du développement de la municipalité et de la communauté d’affaires lévisienne avait été créé au début de 2014 pour évaluer le positionnement de l’Innoparc et la promotion du site.

Une décision nécessaire puisque le parc technologique ne fait pas fureur. Actuellement, seulement trois entreprises ont acheté des terrains sur les 23 disponibles sur le site. Lors de l’entrevue au début octobre, Gilles Lehouillier avait notamment pointé comme problème le cadre trop restrictif entourant les usages du site, axés sur la recherche informatique, électronique, pharmaceutique ainsi que scientifique.

Pour renverser la vapeur, le comité exécutif a donc approuvé le 28 octobre dernier de nouveaux usages dans l’Innoparc afin de mieux les arrimer au travail effectué par certains intervenants économiques comme l’incubateur industriel lévisien Ag-Bio centre.

Désormais, les entreprises spécialisées en développement ou en recherche dans le domaine alimentaire et agroalimentaire, des boissons, de la lutte contre le tabagisme, du plastique, du textile, du bois, des meubles et ameublements, du papier et de l’impression, électrique et électronique, des produits de toilette, du bijou et de l’orfèvrerie, des articles de sports ainsi que de l’affichage et de l’enseigne pourront songer à s’établir dans l’Innoparc.

Supporter les entrepreneurs
Ainsi, avec ces changements adoptés par le comité exécutif, Gilles Lehouillier espère que le projet de l’Innoparc sera relancé et intéressera des entrepreneurs à investir à Lévis. Même que le premier échevin entend utiliser tous les moyens possibles pour faire du parc technologique un succès.

« On invite tout promoteur ou centre qui a des choses intéressantes à faire valoir à nous les présenter. Dès que nous aurons un premier projet sur la table, on apportera les amendements nécessaires au règlement sur l’Innoparc et on procèdera. La Direction du développement effectuera également une campagne de promotion auprès des entreprises qui pourraient être intéressées », a expliqué M. Lehouillier tout en ajoutant que la municipalité allait se coller au manufacturier.


Avec la collaboration de Raphaël Lavoie. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Commerce - Économie,  Gouvernement
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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