Affaissement de sol à Lévis : nouveau rapport d’étude… mêmes constats

Par | 18 octobre 2010 |

Article de Pierre-Olivier Fortin. Le Soleil.

La Ville de Lévis devrait publier, début novembre, le rapport d’étude plus approfondi des sols du quartier des Constellations, à Saint-Jean-Chrysostome, aux prises avec de sérieux problèmes d’affaissement. Ce rapport irait dans le même sens que le premier.

La municipalité avait commandé ce premier rapport à la firme AECOM Tecsult dans le but de rassurer les citoyens du quartier, mais elle ne s’attendait pas à y trouver des constats aussi graves. Il a eu l’effet d’une douche d’eau froide sur les résidants du quartier présents à la rencontre de la mi-juin, et pour qui, dans bien des cas, les problèmes s’accumulent.

à la fin de l’été, la Ville avait commandé à la même firme des études plus poussées. Les résultats de cette seconde expertise devaient être publiés fin octobre, mais la mairesse Danielle Roy Marinelli a annoncé récemment qu’ils ne seraient pas disponibles avant le début novembre. Elle a cependant promis que les citoyens les auraient avant l’audition de leur requête en recours collectif, prévue les 16 et 17 novembre.

à un mois de l’audition de cette requête en Cour supérieure déposée au nom de 146 propriétaires contre la Ville de Lévis, la porte-parole du regroupement, Liliane Bernier, est confiante. « Il y a plein d’éléments qui parlent : les maisons ont des problématiques, les terrains ont des problématiques, je pense que c’est flagrant. »

Nouvelles données ou non, elle soutient que leur cause est déjà très solide.

« à la lumière de ce qu’on sait [déjà], on est en mesure d’exercer notre recours collectif », soutient Mme Bernier.

Sur le terrain, les experts qui ont parcouru le quartier ont parlé à plusieurs de ses résidants pendant leurs travaux, et certains sont encore plus inquiets qu’ils ne l’étaient, a constaté Le Soleil.

Liliane Bernier, de son côté, tenait à nuancer en disant que d’une façon générale, ce qu’elle en a entendu n’allait pas plus loin que le premier rapport. « Ce n’est pas plus [inquiétant] que ce qu’on avait su lors de la dernière étude », affirme-t-elle.


Reproduit avec autorisation au moment de la publication.

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