Source: Radio-Canada.ca
À deux reprises, en mars et en juin, les Directions de la santé publique de Québec et de Chaudière-Appalaches ont formulé de sévères critiques sur l’étude d’impact du projet de construction d’un terminal méthanier à Lévis.
Elles ont jugé le document irrecevable, reprochant notamment aux promoteurs de Rabaska d’avoir donné des réponses parfois évasives ou erronées. La Santé publique écrit que Rabaska ne fournit que des généralités sur la capacité des gens de fuir les lieux en cas d’accident et de rayonnement thermique.
De plus, les réponses de Rabaska sur la description des contaminants dispersés dans l’atmosphère à la suite d’un incendie ont été jugées non crédibles.
Les promoteurs ont répondu à ces critiques le 10 août dernier. La porte-parole de Rabaska, Stéphanie Trudeau, indique que les promoteurs sont maintenant convaincus que l’étude d’impact sera jugée recevable. Il s’agit de la dernière étape avant le déclenchement des audiences publiques.
Pour leur part, les opposants au projet de terminal méthanier se réjouissent des critiques formulées par les Directions régionales de la santé publique.
Le porte-parole du groupe Rabat-Joie, Yves Saint-Laurent, estime que les documents de la santé publique sont suffisamment clairs pour confirmer ce que le groupe affirme depuis plus de deux ans à savoir que « Rabaska ne rencontre pas les critères de sécurité de base, ni d’acceptabilité sociale », dit-il.
De son côté, le ministère de la Santé refuse de préciser si les réponses fournies par le promoteur il y a 15 jours sont satisfaisantes.