Installations d’élevage de porcs : Le RCI de Lévis reçoit l’aval gouvernemental

Par | 5 avril 2006 |

Source : Le Soleil

L’industrie porcine pourra se développer dans la région mais avec des balises très nettes.

Le Règlement de contrôle intérimaire porcin (RCI), adopté il y a deux mois par l’administration de Danielle Roy-Marinelli, vient de recevoir la bénédiction de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau.

« (…) ce Règlement est conforme aux orientations gouvernementales en matière d’aménagement, en particulier celles relatives à la protection du territoire et des activités agricoles », a indiqué la ministre dans une lettre à la mairesse de Lévis, précisant que ce RCI est désormais en vigueur.

Début février, la mairesse de Lévis a joué à Salomon dans le dossier toujours potentiellement explosif des porcheries, son projet de règlement laissant effectivement une marge de développement à l’industrie, mais lui fixant aussi des balises très nettes.

En cours de route, le RCI aura notamment été réclamé par le groupe vert local Stoppp. La réglementation a également reçu l’appui de la députée ministre de Lévis, Carole Théberge, qui l’a pistonnée auprès de sa collègue des Affaires municipales en soulignant qu’un consensus avait été atteint.

Un équilibre
C’est à Pintendre-Pointe-Lévy, où six lieux d’élevage de procs représentent 83% de toute l’activité agricole, que la réglementation lévisenne est la plus exigeante. C’est-à-dire qu’il n’est possible que d’ajouter 500 m² aux 14 400 déjà consentis aux porcheries, autrement dit, qu’il ne permet aucun nouveau lieu d’élevage.

À St-Jean-Chrysosotome, où dominent les fermes laitières, il ne pourra y avoir plus de trois élevages de pors d’une superficie detotale de 5000 m².

Selon la conseillière Ann Jeffrey, qui représente le quartier Pintendre-Pointe-Lévy, « il est normal qu’il existe un équilibre entre les producteurs et la population ».

« La qualité de vie des deux côtés doit être prises en considération, Et, dans le quartier Pintendre, il faut passer à d’autres productions agricoles qui faciliteraient une vie commune agréable et acceptable de part et d’autre », a-t-elle ajouté.

Dans sa lettre à la mairesse, Mme Normandeau note que le MAPAQ incite la Ville à entamer « le plus rapidement possible », les travaux de la table de concertation agricole, pour poursuivre la réflexion sur la problématiquee des établissements porcins. « La table de concertation a déjà siégé en deux occasions », a précisé le chef de cabinet de la mairesse, Alain Blanchette.


Par Marc Saint-Pierre.
Reproduit avec autorisation.

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