L’espoir renaît aux Chantiers Davie

Par | 6 février 2009 |

Source : Le Soleil

Le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN), Paul-André Brulotte, vient de pousser un soupir de soulagement. « Je suis optimiste que l’on va pouvoir reprendre le travail en mars. »

M. Brulotte venait d’apprendre que Cecon, le principal client des Chantiers Davie, venait de déposer un peu d’argent dans le compte de l’entreprise de Lévis.

« Ce n’est pas assez pour rappeler le monde au travail, mais suffisamment pour permettre à la compagnie de poursuivre ses opérations en attendant la conclusion des négociations avec Exportation et Développement Canada », a indiqué M. Brulotte au Soleil.

Il a été impossible, hier, d’obtenir les commentaires de la direction des Chantiers Davie, mais selon le président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon, l’horizon semble enfin s’éclaircir pour le constructeur de navires.

Le 20 janvier, Cecon recevait une bien mauvaise nouvelle de sa banque. Son prêt de 200 millions $US qui devait servir à financer la poursuite de la construction de trois navires de construction hors frontières aux Chantiers Davie était rappelé.

Aussitôt avisée, la direction de la société norvégienne a assuré les Chantiers Davie qu’elle s’affairait à trouver rapidement d’autres sources de financement.

Pour les 1100 travailleurs du chantier, l’annonce des malheurs financiers de Cecon a eu l’effet d’une douche froide. Le retour au travail des employés, prévu initialement pour la mi-janvier puis remis ensuite au 2 février, était de nouveau reporté aux calendes grec­ques. Les portes du chantier sont fermées depuis le 12 décembre.

Pour l’heure, les pourparlers avec Exportation et Développement Canada (EDC) pour établir les modalités de l’aide d’Ottawa pouvant atteindre 380 millions $ vont bon train.

« Les discussions s’achèvent », a même mentionné le porte-parole principal d’EDC, Phil Taylor, en ajoutant que les malheurs de Cecon n’influençaient pas le cours des travaux. « Ce n’étaient pas des risques inconnus pour les gens impliqués dans les discussions. »


Article de Gilbert Leduc. Reproduit avec autorisation.

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