Des retombées de centaines de millions

Par | 28 novembre 2004 |

Article de Pierre Couture. Le Soleil.

Les promoteurs estiment qu’entre 3000 et 3500 emplois seront reliés de façon indirecte au projet de port méthanier

Le projet de port méthanier qu’entendent construire Gaz Métro, Enbridge et Gaz de France sur la Rive-Sud de Québec aura des retombées économique de plusieurs centaines de millions de dollars dans la région, soutiennent les promoteurs. « C’est beaucoup d’argent », convient le directeur du projet Rabaska, Glenn Kelly. Si tout se déroule comme prévu, les travaux de construction devraient débuter en 2006, pour s’étirer jusqu’en 2009. « Pendant cette période, il y aura en moyenne 500 personnes sur le chantier. Et ça devrait même monter à 750 employés au plus fort des travaux », signale M. Kelly. Ce dernier estime ainsi qu’entre 3000 et 3500 emplois seront reliés de façon indirecte au projet. « En terme monétaire, ces besoins de main-d’oeuvre devraient se chiffrer à 220 millions$ », poursuit-il.

Annuellement, les deux énorme réservoirs d’acier visant à stocker le gaz naturel liquéfié (GNL) et l’équipement servant à revaporiser ce gaz naturel liquéfié en état gazeux avant de l’envoyer dans le réseau devront être achetés à l’extérieur du Québec. Puisqu’aucune entreprise québécoise et moins nord-américaine n’offre cette technologie, Rabaska magasinera outre-mer. Des compagnies anglaise, belges et asiatiques seraient sur les rangs. Glenn Kelly soutient que le béton qui servira à «épaissir » les parois des deux réservoirs sera québecois, tout comme les matériaux essentiels à la fabrication du quai et de la jetée.

Rabaska estime que la valeur des installations taxables pour une municipalité s’élève à 300 millions$. Ainsi, pour Beaumont, les retombées se chiffreraient à 5 millions $ par année, alors que pour Lévis, les taxes payées s’élèveraient à 8 millions$. Rabaska se dit d’ailleurs prête à s’asseoir avec les municipalités pour leur garantir le paiement intégral de ces sommes pour les 20 prochaine années. Qui plus est, les promoteurs s’engagent à payer de leur poche tous les frais engendrés par la création de tout nouveau service municipal (égout, aqueduc, etc.). Et si de nouveaux équipements pour les pompiers de Beaumont ou encore de Lévis étaient requis, Rabaka se dit prête à en financer l’achat.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Gouvernement,  Industriel,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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