Grâce à Ultramar, Lévis aura son « Central Park »

Par | 11 novembre 2003 |

Article de Denis Bouchard. Le Peuple Lévis.

Lévis pourra développer un immense parc urbain sur son territoire. L’acquisition du Boisé Davida, par la société Ultramar, au coût de 800 000 $, ouvre la voie à une telle réalisation.

L’idée, qui mijotait depuis un an et demie, devient réalité avec l’acquisition, par Ultramar d’un grand terrain d’unpeu plus de 7 millions de pi/2 (65,5 hectares) entre les installations de la raffinerie Jean-Gaulin de Lévis et le Club de golf de l’Auberivière. « L’acquisition du Boisé Davida par la société Ultramar et sa mise à la disposition de la ville de Lévis dans le but d’en faire un grand parc urbain dédié à la conservation de la nature montrent de façon éclatante tout le potentiel des partenariats privé-public dans la nouvelle ville », était fier de mentionner le maire Jean-Garon, mardi dernier.

Une zone tampon pour mieux isoler l’usine
D’entrée de jeu, le vice-président Raffinage et directeur général de la raffinerie, Richard Boucher, n’a pas caché que le Boisé Davida, propriété jusqu’alors de dix personnes, constitue une zone verte idéale pour mieux isoler l’usine des quartiers résidentiels tout en permettant à leur résidents de jouir d’un environnement exceptionnel ». Il a aussi fait valoir que l’entreprise établie depuis 30 ans avait, dès son arrivée, pris l’engagement de participer à la vie de la communauté et que cette acquisition « représente une nouvelle manifestation de l’engagement de la Raffinerie Jean-Gaulin et d’Ultramar de travailler avec les instances en place pour améliorer la qualité de vie des citoyens de la région ».

Un comité sera formé

Quant à la forme que prendra le développement de ce nouveau parc, il n’y a rien de défini. Jean Garon a toutefois dit souhaiter que le site demeure le plus sauvage possible. Déjà un groupe à manifesté un intérêt, soit le Comité desauvegarde du Boisé Davida. Le CRECA (Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches) offre aussi sa contribution afin d’identifier les aménagements qui favoriseront le maintient de la diversité, tout en permettant l’accès au site exceptionnel que constitue le Boisé Davida. GIRAM ne restera certes pas muet dans ce dossier dedéveloppement. Il semble également que la population aura son mot à dire dans le processus qui suivra.

Une chose est claire, c’est que la possibilité d’un important développement résidentiel sur ce site d’une beauté unique vient de disparaître. « Il fallait réserver avant de dilapider! » devant la perspective pouvant s’offrir à d’éventuels promoteurs, a fait remarquer le maire Garon.

Tout un poumon à l’Est de Lévis
Le maire voit ce futur parc urbain comme le « Central Park de Lévis…dans cent ans ». Tout en qualifiant ce site de« poumon urbain », il dit s’engager è proposer, dans les meilleurs délais, un projet de règlement pour créer ce futur par cet modifier le zonage (actuellement résidentiel) en conséquence. Parallèlement, se greffent les discussions avec Ultramar pour mener à la conclusion d’une entente sur la vocation, la gestion et l’aménagement du site.

Une nouvelle rafraîchissante, clame GIRAM
« C’est leurs fête, Ultramar a le mérite« Cadrin du GIRAM. Il commentait ainsi l’annonce de l’achat du Boisé Davida par la pétrolière Ultramar pour contribuer à en faire un parc urbain. En juin 2001, l’organisme à vocation écologique et environnementale avait invité la pétrolière à verser 500 000 $ à des fin environnementales afin de compenser minimalement les impacts que l’entreprise occasionne sur les milieux urbain et naturel. GIRAM poussait pour qu’Ultramar acquiert ledit boisé. GIRAM propose maintenant que le site du Boisé soit désormais nommé Le Boisé de l’Auberivière.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Environnement,  Sports, Arts & Loisirs
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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