Rabaska maintient le contact avec les propriétaires terriens

Par | 25 janvier 2009 |

Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.

André L’écuyer, président de Rabaska, réfute les allégations des opposants au projet selon lesquelles les propriétaires de résidences implantées dans la zone de construction et en périphérie sont laissés pour compte en ce moment. M. L’écuyer soutient au contraire qu’il en rencontre régulièrement et que la politique de compensation est toujours en vigueur.

André L’écuyer rappelle d’entrée de jeu qu’il est en contact constant avec les propriétaires dont les terrains et résidences sont situés dans la zone de construction que Rabaska doit acquérir. « Pour la plupart d’entre eux, explique-t-il, nous avons des options d’achat en vigueur. Pour certaines personnes qui n’ont pas voulu prolonger ces options, nous avons procédé à l’acquisition du terrain et de la maison. »

D’autre part, ceux qui habitent jusqu’à 1,5 kilomètre de la zone du futur site de Rabaska ne sont pas obligés de déménager puisqu’il s’agit d’un secteur reconnu sécuritaire par le BAPE, souligne M. L’écuyer, mais s’ils le veulent, la politique de compensation mise en place s’applique pour eux. Il ajoute que certains s’en sont prévalus et que d’autres peuvent le faire en tout temps.

« Les opposants au projet ont récemment prétendu qu’on ne répondait plus aux demandes, mais c’est absolument faux, rétorque M. L’écuyer, on a rencontré plusieurs personnes et je suis fréquemment présent à notre bureau de Lévis pour les recevoir. » Par ailleurs, rappelons que les promoteurs du projet Rabaska versent actuellement 150 000$ annuellement à la Ville de Lévis en attendant que les travaux s’entament.

Requête rejetée
Soulignons enfin qu’une requête visant à invalider un décret du gouvernement du Québec qui a soustrait le projet Rabaska à l’autorité de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a été récemment invalidée par un tribunal. Elle avait été déposée par l’Union des producteurs agricoles ainsi que par Carl Savard, résidant de Lévis. La CPTAQ considérait que les installations de Rabaska porteraient atteinte à la vocation agricole de terres de 500 hectares.


Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Environnement,  Industriel,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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